Vomir. Vomir encore. Ça faisait bien un bon 10 minutes que Vivian était au-dessus de la toilette à vomir. Pourquoi elle vomissait ? Pourquoi elle tremblait comme ça et pourquoi est-ce qu’elle virait complètement folle dans sa petite tête de fausse blonde ? Eh bien, laissez-moi vous raconter ça du début. Donc, Vivian, se levant comme tous les matins pour aller travailler à son restaurant moldu en tant que serveuse, eu un appel sur son téléphone moldu. C’était son patron moldu qui lui disait qu’elle n’avait besoin de venir travailler parce que son quart de travail était, en fait, un remplacement de sa collègue moldue, prise d’une maladie moldue, et qu’ils avaient trouvés quelqu’un qui avait insisté pour prendre ce quart. Vivi, bien contente, déjà bien réveillée et une bonne dose de café dans le corps, décida de lire un livre pendant une heure ou deux avant de se faire un déjeuner, des œufs, des toasts, c’était bien bon tout ça. Puis, la fausse blonde se mis à repenser à ses mois où elle avait vraiment eu des bons partys, des bonnes rencontres (surtout son dernier le mois passé) et… Ouais. C’est là que ça a décliqué dans sa tête. Elle était dût. Ça devait faire au moins une semaine qu’elle aurait dût avoir…. Non. Non non elle devait juste être en retard, voyons, c’était souvent arrivé et ce n’était pas vraiment explicable, mais non c’était impossible qu’elle...

L’ex-Gryffondor passa alors la prochaine heure à se demander quoi faire, la pharmacie proche de son appartement devait sûrement déjà être ouverte, mais Vivian n’avait pas le courage d’y aller. Elle ne voulait pas croire que ce qu’elle pensait pouvait être vraiment arrivé. Pas à elle, voyons. Ça pouvait arriver à TOUT LE MONDE sauf à elle. C’était comme ça que la vie marchait, non ?……. C’est après cet heure à tourner en rond et à s’auto-insulter que Vivi décida d’aller jusqu’à la pharmacie pour se prendre des tests de grossesse. Elle avait l’air d’être nerveuse, à la caisse, et la caissière semblait l’avoir remarquée, sans rien dire par contre. Foutue caissière avec ses yeux pleins de jugements et de mépris urgh. Bref, lorsque la jeune femme revint chez elle, celle-ci ne perdit pas de temps. Elle se précipita à la toilette pour faire ce test et attendit environ 5 minutes pour avoir les résultats. Positif. Positif. Ce mot se répétait dans la tête de la fausse blonde. Positif. Po si tif. POSITIF. Elle était enceinte. Elle était. En. Ceinte. Non, ces trucs se trompaient souvent, non ? Il devait y avoir quelque chose dans son corps qui imitait l’hormone de grossesse, non elle s’était toujours protégée et… Oh. Mensonge.

Il y avait environ un mois de ça, dans un party, l’ex-Gryffondor avait rencontré un de ces beaux gars qu’on ne voit pas souvent et, par pur hasard, il semblait bien que Vivian lui était tombée dans l’œil aussi. C’est après avoir bu quelques verres ensemble que les deux jeunes adultes avaient décidés de revenir ici, dans ce même appartement que l’étudiante vivait encore. Le problème, c’est que ni lui ni elle n’avait de quoi pour se protéger, mais, étant un peu chaud,  il l’avait convaincue de le faire quand même. Ce qui avait donné au moment présent ou Vivian, prise d’une crise de panique, s’était mise à vomir encore et encore, à quasi hyper ventiler et à trembler. Elle était enceinte. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Elle était en retard sur ses règles, elle ne s’était pas protégée avec ce gars-là la dernière fois, c’était évident. Ça sautait aux yeux. L’ex-Gryffondor s’accota contre le mur de la salle de bain, assise par terre et pleura pendant un bon 15 minutes, à se demander quoi faire, ses parents, ses amis, ils allaient tous lui dire la même chose. Ils allaient tous lui dire qu’elle aurait dût faire attention, que son mode de vie n’était pas bon et blablaBLA. Tous la même chose sauf…. Sauf une. Une amie qui avait toujours été là pour elle, une amie vers qui Vivian se tournait toujours si elle avait des problèmes une amie un peu conne… Rika. Ouais. Rika. Elle, elle ne dirait rien contre elle, Rika était bien trop gentille pour ça. Vivian l’aimait beaucoup trop pour simplement l’imaginer qu’elle ferait quelque chose du genre.

Quand elle trouva la force de se lever, Vivian marcha vers le téléphone. Elle aurait eu bien d’autres moyens de la contacter, certains bien plus efficaces et magiques, mais dans la tête de la petite fausse blonde en panique, le téléphone semblai le moyen le plus logique de communication pour rejoindre sa meilleure amie. La née-moldue dût refaire le numéro qu’elle connaissait par cœur au moins six ou sept fois, jurant très fort après son foutu téléphone de merde qui ne semblait pas vouloir composer le bon numéro. Puis, une fois qu’elle était certaine d’avoir réussi, elle laissa la sonnerie sonner… Et sonner… et sonner…. Elle sonnait longtemps cette sonnerie. Est-ce qu’elle s’était trompée ? ENCORE ? Non. C’était le bon numéro. Sa main tremblait avec le téléphone et la sonnerie arrêta de sonner. RAH RIKA C’ÉTAIT VRAIMENT PAS LE TEMPS DE FAIRE TA DÉBILE ET DE LAISSER LE TÉLÉPHONE SONNER. Elle rappela. Et rappela. Et rappela. Avant de réaliser qu’elle composait le numéro de ses parents. Ooooooh. Ohohohohohohoho, mais quelle mauvaise idée. Une chance qu’ils n’avaient pas répondu. Vivian se traita de grosse conne encore une fois et composa, cette fois, étant extrêmement certaine que c’était le bon. Deux sonneries passèrent avant qu’une voix d’homme que Vivian reconnaissait répondit : La voix du père à sa meilleure amie.




« E-excuse me c-can I talk to R-Rika ? »


Spoiler:




Sa voix était tremblante et même si la jeune femme essaya de la cacher, elle échoua complètement. La fausse-blonde entendit quelques échanges de voix dont les mots restèrent, pour elle, un mystère et la seconde où elle entendit la voix de sa meilleure amie au téléphone, sa voix se brisa.




« RIKA  holy fucking shit I r-really need you RIGHT NOW I-I… I’m in b-big trouble I don’t know w-what to do a-and… Help me please »


Spoiler:




Tout en la suppliant, elle commença à hyper ventiler encore une fois, essayant de prendre des grandes respirations. Elle n’avait pas de sacs de papiers bruns comme on voit souvent dans les films. Vivi s’accota contre le mur, se laissant lentement descendre par terre en mettant une main sur sa poitrine et essayant de reprendre son souffle, lentement. Fallait voir le bon côté des choses, par contre, elle n’aurait pas à rentrer travailler…..