Klaus... Ce sacré Klaus. Un homme remplit de mystère, caché derrière une muraille de souffrance, d'expérience et de vécu. Tant a vivre, tant à perdre, certain se pense invincible, immortel, d'autre aime à penser qu'ils le sont vraiment. Il y a même des gens qui croient en des phénomènes surnaturel, tels les religions, les esprits ou même les rêves. Pour Klaus, toutes croyances à sa place dans l'humanité... Mais toutes humanités n'est que futilité et ignorance. La crainte des gens les poussent à ce cacher derrière ces idées fanatiques, mais dépourvu de sens logique. Le monde a besoin de croire, de croire lorsqu'il arrive des évènements tragiques, désastreux, incompréhensible. Le monde veut absolument y voir un sens logique à tout ce qui arrive, mais pour Niklaus, tout peut arriver pour rien. Alditore c'est renfermer et c'est créé une armure hypothétique contre le sentimentalisme humanitaire. Klaus est un homme qui est non seulement remplie de surprise, mais qui fait des choses sans suivre de plan. Il se laisse vaguer à travers cet océan drastique qu'est le monde. C'était si calme, si apaisant. Niklaus finissait de transcrire des formulaires d'admission de la journée, assis, là, dans son bureau. Il n'y avait que le bruit scintillant de la flamme d'une chandelle allumer. Le vent de l'extérieur frappait les parois vitrées de la fenêtre qui était logée juste derrière Klaus. Il avait eu une dure journée aujourd'hui. Cameron l'avait laissé tomber et lui avait donné une excuse bidon. Cameron était en quelque sorte le mentor de Klaus à l'école de Poudlard, mais depuis son arrivée, n'étant que deux infirmiers, ceux-ci se partagèrent plutôt les chiffres d'horaire. Klaus joue les hypocrites avec Cameron et le laisse croire qu'il est en fascination face à lui... Mais ce dernier est loin de croire ce qu'Alditore pense réellement de lui. Passons, il fatigue Klaus rien que d'y pensé. Finissant ces paperasses, l'homme réfléchissait à ce qu'il allait faire de sa soirée. Il se faisait tard, mais trop tôt pour s'endormir, il avait encore l'adrénaline du boulot dans le corps. Les minutes passèrent,... il rangea son bureau avant de mettre clé sous la portique. Plusieurs dizaines de minutes en course rapide autour de l'école pour garder la forme. Il s'était perdu dans ces pensées et ne cessait pas de tenter de se contrôler. Il avait de la difficulté avec sa nouvelle vie. Cette transition prendrait davantage de temps qu'il le pensait. Il reniait complètement ce qu'il était chaque jour, peu à peu. Cela le rendait fou. Mais, il se devait de rester caché, car il n'était pas normal et cela ferait peur à bien des gens et remettrait son poste en question, du moins, c'est ce que Klaus était porté de croire. Un homme ravagé, qui avait vécu beaucoup pour son jeune âge. Dans sa face de chien battu on pouvait y lire un regard triste et souffrant, mais aussi glacial et indifférent. Après une bonne heure de ''jogging'', Klaus entra dans l'école, prit sa serviette blanche accrocher à son pantalon et ce frotta la tête avec avant de ce la mettre autour de la nuque. Il monta quelques marches, longea quelques couloirs, puis monta de nouveau quelques marches. Une fois arrivée au quatrième, il avança tranquillement tout en regardant au sol. Lorsqu'il releva la tête il fut témoin de la scène. Une silhouette, plus au loin, lui faisant dos, trébuchet, nez contre terre. Durant un instant Klaus s'arrêta et ce demanda sérieusement ce qui avait bien pu faire tomber cette personne,... Non, mais comment tu pouvais te ''planté', ainsi, sans rien devant toi pour t'y aidée. Certain était agile avec la maladresse. Du coup, il réagit et s'avança a pas de course vers cette même silhouette pour s'apercevoir qu'il s'agissait d'une jeune demoiselle de la maison de Serpentard. Alors, il dit la phrase la plus stupide jamais dite par l'homme suite à n'importe quelle accident que quelque peut lui arriver; ''Vous allez bien mademoiselle?'' dit-il à son tour maladroitement. Puis rétorqua; ''Mes bonnes manières son tardive, je me prénomme Klaus et je suis l'infirmier, n'est-ce pas que ça adonne bien.'' Dit-il de nouveau tout en lui souriant d'un air bienveillant. Légèrement pencher vers l'avant, il lui tendit alors la main droite.

Alyssa faisait sa ronde du soir. Elle en avait encore pour au moins une heure, à son plus grand malheur. Elle pensait à son lit qui l'attendait, bien au chaud. Elle était emmitouflée dans sa cape de sorcier, ses gants, son bonnet et son écharpe, se rappelant à quel point parfois elle n'aimait pas l'hiver. Du coup elle ne faisait aucune ronde dehors. Si les élèves voulaient y faire un tour pendant le couvre feu, eh bien qu'ils y crèvent de froid. La préfète en chef en avait profité pour passer par les cuisines afin de se prendre une part de gâteau au chocolat, ce qui était devenu une habitude. Après l'effort vient le réconfort, non ? Elle avait réussi à choper un élève, soit-disant malade et l'avait emmené chez les Carrow. L'élève avait vraiment l'air pas bien, mais tant pis pour lui.

S'il y avait bien une chose que la Serpentard n'appréciait pas chez elle c'était bien sa maladresse. Elle avait ce don pour se faire du mal toute seule. Il lui arrivait de se casser la gueule sans raison, de se prendre des portes, des murs, un peu de tout en fait. Heureusement pour elle, ça ne lui arrivait pas tant que ça en public. Sur son chemin, elle croisa Madison, sa meilleure amie. Elles en profitèrent pour parler un peu avant que la blonde ne la quitte pour aller se coucher. Alyssa, elle, avait encore un peu de temps devant elle.

Elle trainait, mangeant, enfin savourant plutôt, sa part de gâteau. Les elfes cuisinaient vraiment bien. Tout était bien, elle était seule, il n'y avait pas de bruit et elle mangeait. Parfait. Ou pas. Elle était tellement dans sa bulle que, sans savoir réellement comment, elle chuta. Elle resta un moment à terre, choquée. Elle ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Mais alors là, le drame : sa part de chocolat était tombée aussi.


- Oh naaaaan...


Dit-elle avec un air triste. Le gâchis. Il allait falloir qu'elle aille s'en prendre une autre aux cuisines, même si elle avait pourtant été bientôt finie. Alors, un homme arriva. Elle l'avait déjà vu plus d'une fois. C'était le gars qui bossait à l'infirmerie. Elle avait plutôt l'habitude de tomber sur Cameron Saddler. Elle était presque une habituée de l'infirmerie. Il lui demandait si ça allait. Vraiment ? Il ne voyait donc pas qu'elle avait fait tomber sa part de gâteau au chocolat ??
Il se présenta puis lui tendit la main. Elle hésita un instant à la prendre puis finalement, elle y glissa la sienne pour qu'il l'aide à se relever. Une fois debout, elle daigna enfin lui répondre.


- À moins que vous ne soyez infirmier pour les parts de gâteau, non, ça ne va pas.


Elle le scruta un moment. Les Carrow étaient des vrais chieurs mais au moins ils engageaient du personnel vachement sexy.



- Je suis Carter Alyssa, une habituée de l'infirmerie.


Et des cuisines...

En le voyant, on devinait facilement qu'il venait de faire de l'exercice physique. C'était bien mais ça dégoutait un peu Alyssa. Il aurait mieux fait de prendre une douche avant de l'aborder. Oui, elle n'était jamais satisfaite.