Amber I. SimmonsNombre de chapitres écrits : 3211 Sang : Mêlé © avatar, icon, signature : © Pitchounette Date d'inscription : 28/11/2008 Chocogrenouilles : 16
| Sujet: L'âge d'or des Dragonniers Dim 20 Mai - 10:20 | | Créer le 1er Octobre 2009 Ouvert le 12 Octobre 2009~> Ashleen ~> Annaëlle ~> Amayelle &&. Contexte : - Spoiler:
- Brom a écrit:
- Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s'écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non... et pourtant, les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires. Ce que vous allez lire est imparfait et incomplet. Néanmoins, lisez cette histoire, chérissez-la, car, sans vous, elle ne serait pas.
&&. L'Origine des Dragons : - Brom a écrit:
L'existence des dragons n'a pas de début, si ce n'est la création de l'Alagaësia elle-même ; et elle ne connaîtra pas de fin, sinon quand le monde disparaîtra, car les dragons souffrent comme souffre la Terre. Ce sont eux qui, les premiers, peuplèrent notre région ; eux, les nains et quelques créatures diverses. Ils y vécurent heureux avant tous les autres, forts et fiers dans leur gloire originelle. Leur monde demeura intact jusqu'à l'arrivée des elfes, qui débarquèrent sur la côte dans leur bateau d'argent.
Les elfes qui débarquèrent en Alagaësia étaient fiers et forts, comme les dragons. Ils tiraient leur puissance de la magie. D'abord, ils considérèrent les dragons comme des animaux ; cette méprise engendra une erreur fatale. Un jeune elfe turbulent traqua un dragon ; il le poursuivit ainsi qu'il aurait poursuivit un cerf, et il le tua. Furieux, les dragons, à leur tour, chassèrent le chasseur et vengèrent leur congénère. Hélas, le bain de sang ne s'arrêta pas là : les dragons se réunirent et attaquèrent le peuple des elfes dans son ensemble. Abasourdis par ce terrible malentendu, les assaillis essayèrent de mettre un terme aux hostilités ; sans succès, car ils ignoraient comment communiquer avec les dragons. S'ensuivit alors une guerre très longue et très sanglante, que les deux partie déplorèrent plus tard. Dans les premiers temps, les elfes n'acceptèrent le combat que pour se défendre. Ils n'aspiraient qu'à stopper l'escalade de la violence ; mais la férocité et la rage des dragons ne leur laissèrent point le choix : ils devaient attaquer à leur tour, afin d'assurer leur survie. La guerre dura cinq ans ; et l'hécatombe aura continué longtemps si un elfe n'avait pas trouvé un œuf de dragon. Cet elfe s'appelait Eragon.
Nul ne sait pourquoi l'œuf avait été abandonné : selon les uns, ses parents auraient succombé à une attaque elfique ; selon les autres, les dragons l'avaient laissé à dessein à cet endroit précis. Quoi qu'il en soit, Eragon comprit sur-le-champ l'intérêt d'élever un dragon - partant d'avoir un dragon pour ami. Il l'éleva en secret et l'appela dans la langue d'antan, ainsi que le voulait la coutume, Bid'Daum. Lorsque Bid'Daum eut atteint sa taille adulte, Eragon le monta afin de prouver aux autres dragons qu'ils pouvaient vivre en bonne intelligence avec les elfes. On conlut des accords de paix. &&. La Creation de la Confrerie : - Brom a écrit:
Pour symboliser l'union des peuples que nul ne devait briser jamais, il fut décider d'instaurer la Confrérie des Dragonniers. Au début, ceux-ci n'étaient rien de plus qu'un trait d'union entre elfes et dragons. Cependant, au fur et à mesure que les années passaient, leur mérite éclata aux yeux de tous, et leur autorité grandit. Ils finirent par s'établirent sur l'île de Vroengard où ils construisirent une place forte : Doru'Areaba.
Durant des milliers d'années, ils s'acquittèrent de leur tâche de surveillance de l'Alagaësia avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels, ou presque : seul l'acier pouvait les transpercer ; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien - et seulement le bien ; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s'érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, l'Alagaësia fut florissante. C'était un âge d'or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis ; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer... &&. La Destruction de la Confrerie : - Brom a écrit:
Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-même. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu'un garçon, du nom de Galbatorix, naquit dans la province d'Inzilbêth, aujourd'hui disparue. A dix ans, on l'évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l'acceptèrent comme l'un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d'un esprit hors du commun et d'un corps d'un force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs de apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée ; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers ; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde.
Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionale, ils s'aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans les territoires des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu'ils se reposaient enfin sur une épaisses couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendue par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulu qu'une flèche ennemie vînt se ficher dans le cœur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantée les graines de sa folies.
Seul, privé d'une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulu pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut jamais de lu. Les Urgals eux-mêmes s'enfuyaient à l'approche de cette manière de fantôme. C'est alors qu'il vint à l'esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussée par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu'il avait survolée en un clin d'œil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l'autre sens. Il pouvait chasser avec la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n'osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu'il eut enfin franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit ; lorsqu'il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance...
Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées ; il recourut aux secrets de magie noire qu'un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances ; à force, il sut enflammer l'esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l'un d'eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l'abattit. Le Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s'enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu'on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n'oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau : Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d'esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle d'Illirea - qu'on appelle Urû'baen de nos jours. Galbatorix s'y faufila et vola un œuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent dans un endroit où les Dragonniers ne s'aventuraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n'auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille d'adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses côtés. Ensemble , ils combattirent tous les Dragonniers qu'ils croisèrent. A chaque fois qu'ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. &&. La Destruction de la Confrerie n'a pas eu lieu : - Ashleen a écrit:
Les Dragonniers survivants eurent du mal à résister au pouvoir de Galbatorix. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et à ses compagnons. Homme d'expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l'être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cour de l'ultime bataille, devant les portes de Doru'Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mettant un terme à cette rébellion insensée.
Tous les compagnons qui s'étaient rangé au côté du traître se défendirent d'avoir agi sous la contrainte. La Confrérie, affaiblie par ce terrible combat, avait perdu beaucoup de ses membres. Pour restaurer un peu son prestige , accepta les excuses des Parjures et les réintégra dans leurs rangs. Mais certains ne se résignèrent pas pour autant. Morzan prit la succession de Galbatorix, mais contrairement à celui-ci il choisit d'agir dans l'ombre en jouant le gentil dragonnier repentit. Ainsi il créa les Dissident, il choisit les dragonniers les plus facile à manipuler, ainsi que quelques anciens parjures. Maintenant rien n'es jouée et tous peuvent encore gagnés.
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