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 A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett

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MessageSujet: A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett   A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett 740834mini1Jeu 1 Sep - 14:40
A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett Sepad

Les fins de journée à Poudlard se ressemblaient toutes. La plupart des élèves rejoignaient bruyamment leur salle commune après les cours pour se distraire jusqu’au dîner et d’autres allaient se détendre dans le parc. Les élèves plus sérieux, qui se rendaient à la bibliothèque afin de faire leurs devoirs de la semaine, étaient bien plus rares. Évidemment, Scarlett faisait partie de ceux-là.
En cherchant un livre dans cette même bibliothèque, Scarlett surprit une conversation entre deux autres élèves. Entre deux livres, elle ne pouvait apercevoir à travers le rayon que leur col. Ce rayon se trouvant dans un coin sombre et peu visité, il lui paru évident que les deux Serpentards recherchaient une certaine intimité. Silencieusement, Scarlett continua de chercher une édition ancienne d’un dictionnaire de rune. Un murmure lui fit reporter son attention sur l’échange de ses camarades. « … forêt interdite… » Cette fois, elle écoutait attentivement.
D’après ces élèves, des centaures et des licornes vivraient dans la forêt. Rien que personne ne sache, ces bestioles ont été plusieurs fois mentionnées durant les cours de soins aux créatures magiques.
« Mais ça, c’est juste ce qu’ils nous disent. Parce qu’ils savent que de toute façon, on n’ira pas voir. Mon père, il sait ce qu’il s’y trouve. Quoi ? Je sais pas comment, j’lui ai pas demandé. Tu me laisses finir ? Bon. Il m’a dit qu’il y a toute une colonie d’acromantulas qui y vit, et qu’on y aurait même aperçu un géant. »
Des acromantulas ? Un géant ? Cela n’avait certainement pas été évoqué en classe. Et de tout ce que Scarlett avait lu sur ces araignées, elles n’étaient censées vivre que dans les jungles tropicales, plus particulièrement en Asie du sud-est. Jamais qui que ce soit n’avait fait mention d’araignées de cinq mètres de diamètre dans l’archipel britannique.
Oubliant presque ce qu’elle était venue faire à la bibliothèque, Scarlett alla immédiatement récupérer ses parchemins et quitta l’immense salle. Poussée par la curiosité, elle fila vers le parc sans se poser trop de questions. L’école était devenue presque invivable, et il y avait là dehors des créatures défiant l’imagination. Pourquoi serait-elle restée une minute de plus ?
Le parc était désert. Il avait plu toute la journée, l’herbe était humide et le fond de l’air frais : les autres élèves avaient préféré resté dans les salles communes, près des cheminées. Scarlett n’avait que faire du froid ou de la pluie. Elle marcha à travers le parc, jusqu’à ce qu’elle soit sûre de ne plus pouvoir être vue depuis le château : hors de question qu’on l’aperçoive se diriger vers la forêt interdite.
La forêt est certes interdite, mais on ne nous a jamais vraiment dit que qu’il s’y trouvait, ce qu’on ne devait pas voir. Et pourquoi pas ? Pourquoi n’irait-on pas voir ? Seulement, c’était justement pour que les élèves n’aient pas envie d’aller voir que l’école a pris soin de ne pas les renseigner sur toute la variété de la faune sylvestre. Car après tout, cette curiosité inconsciente, propre à la jeunesse, n’était-elle pas affreusement prévisible ?
Arrivée à la lisière de la forêt, la sorcière leva les yeux vers le ciel. La nuit ne tarderait sans doute pas à tomber, mais elle n’y pensa pas. Cette expédition improvisée n’avait de toute façon rien de bien réfléchit. S’il y avait de telles choses cachées parmi ces arbres, il fallait absolument qu’elle les voie de ses propres yeux, c’était aussi simple que cela.


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Dernière édition par Scarlett McGregor le Dim 18 Sep - 1:07, édité 1 fois
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Andy Sword
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MessageSujet: Re: A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett   A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett 740834mini1Mar 13 Sep - 20:59
A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett Fasdfh A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett Asdaszy A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett Y78
I've been trying to be where you are
L'étroitesse de la notion de serviabilité dans l'esprit d'Andy pouvait paraître insultante.
La solidarité qui le poussait parfois à accomplir quelques bonnes actions prolongeait des instants de grande gentillesse qu'Alyssa ou Madison auraient sauvagement réprouvé où il se surprenait parfois à indiquer le chemin à emprunter pour se rendre dans les cachots ou les sentiers à éviter pour arriver de façon relativement correcte au cours de botanique.

La gentillesse ne pouvait qu'être intéressée – une alternative était impossible. Si bien qu'Andy s'appliquait à distiller son sarcasme et son cynisme pour leur préférer le conseil ou l'indifférence, parvenant toutefois à se faire valoir une réputation de membre zélé de la Brigade, s'assurant ainsi une relative tranquillité pleine de promesse pour les jours où la flemme serait trop forte – où le besoin d'endosser le rôle impatient de l'adolescent insouciant devenait trop fort. Alors il oubliait Oliver, il oubliait la Bradsburry et il oubliait l'indifférence avec laquelle il avait fait face à la punition de la première année Poufsouffle, en début d'année. Confortablement, les images de la Cage finissaient par s'estomper – le dégoût manifeste qu'il avait ressenti en voyant son cousin dans la pièce maudite, le sourire d'Alyssa à sa sortie.

Le manque d'envie manifeste qu'il éprouva lorsqu'il entra dans la bibliothèque ce jour-là fut empli d'une impression nouvelle – la certitude déplacée d'appartenir à une idéologie moins difficile à assimiler que les jours qui précédèrent, un profond sentiment d'aisance et de calme : n'avait-il pourtant jamais fait autre chose qu'accepter sans se battre ? Combien de fois son père l'avait gracieusement félicité d'un discret sourire lors des somptueux repas de famille qu'il avait finalement accepté ? Combien de fois le regard envieux de sa tante Webster s'était tourné vers Oliver, dans l'espoir qu'il se fasse également bien voir ?

Même entre les murs abrutissant d'ennui que lui soufflaient les livres au visage, Andy aperçut deux Serpentard absorbés dans une conversation comme l'on pouvait en imaginer cent autres dans les dédales des couloirs du château, par des adolescents de tout âge. Leur discrétion était notable mais le talon de leurs pas sur le sol trop bruyant – il jugea bon de leur en toucher deux mots dans leur salle commune. Personne n'était capable de savoir avec exactitude le contenu des conversations de la plupart des étudiants – pour éviter que l'espionnage devienne monnaie-courante, il devait proposer la banalisation de la pratique des « conversations naturelles », a fortiori poussé par un entrain qui pouvait être feint. Bien que victorieuse, la maison des Serpentard ne pouvait se permettre des écarts, quels qu'ils soient.

La conversation des élèves semblait s'achever vers une direction moins sinueuse et ils crurent bon de discuter avec un plus grand sérieux de la vie amoureuse d'une Poufsouffle sang-pur avec un ami qu'ils avaient en commun. Méprisant, Andy fut sur le point de se détourner froidement et de concentrer son oreille vers le devoir d'Histoire de la Magie qu'il tentait de rendre moins obscur dans sa formulation lorsque un mouvement vif vers la sortie le fit sursauter. Une cape noire aux bords bleus et une chevelure d'un noir d'encre lui fit relever le regard. Il y avait longtemps qu'Andy n'avait pas croisé McGregor. Il ne pouvait douter qu'il s'agissait d'elle – sa démarche, royale et glaciale fendait l'air de la bibliothèque avec violence.

Sur le point de l'enjoindre, il jeta un regard froid vers les adolescents qui croisèrent sa mine dépassée. Ils lui offrirent un sourire désolé de circonstance – Andy leur rendit une expression indolente, l'esprit concentré par le brutal départ de Scarlett. Adepte de la discrétion, elle ne pouvait s'être amusée à sortir par simple plaisir : une bribe dans la conversation l'avait attirée et interrompu ses recherches qui devaient être aussi intéressantes que celles d'Andy.

L'air indolent, Andy rangea ses affaires dans son sac en forçant à travers les livres pour laisser un espace, même restreint, à ses parchemins et à sa plume d'oie, qu'il devait renouveler à la prochaine sortie à Pré-Au-Lard. L'idée d'une plume d'aigle lui avait toujours traversé l'esprit – l'éventualité inespérée qu'il puisse bénéficier d'un pactole de façon parfaitement indépendante depuis quelques mois de sa majorité semblait absolument inespéré mais était bien réel. Lorsqu'il quitta les murs exsangues de Lehmann, lui adressant une rapide grimace de salut, Andy sut qu'il pouvait accélérer le pas sans inquiétude – un élève de la Brigade patrouillant dans les couloirs était d'un naturel excessif.

Qu'était le privilège dont bénéficiait McGregor ? La pensée de son sang impur le fit sourire de façon idiote – Andy ralentit en atteignant les portes du château, calme, trompeusement paisible en cette veille de weekend où l'aimée de cet idiot d'Oliver devait s'occuper à monter quelques plans stériles afin de combattre le mal et ses consorts. Les minutes s'égrenaient, Andy ressentait que le froid de novembre lui brûlait la peau et rendait ses doigts gourds. L'envie de retourner dans la chaleur rassurante de ses dortoirs sembla croire dans l'obscur clarté que diffusait la faible lumière de la maisonnette d'Edwards. Près de cette dernière, un terrain où semblait cultiver des légumes, tel un stupide moldu. Enfin – il sembla à Andy qu'il venait de traverser une distance infinie – la silhouette de dos de Scarlett fut visible. Sa chevelure la trahissait : rares étaient les jeunes filles disposant d'un tel charme. Il considéra qu'il était inutile qu'il s'approchât d'elle – l'éventualité infime qu'elle ne soit pas celle qu'il avait crue voir était toujours possible. Sa voix sembla ridiculement inquiète. « La forêt est dangereuse à cette heure-ci, McGregor. »

To me, you're strange and you're beautiful

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MessageSujet: Re: A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett   A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett 740834mini1Ven 1 Juin - 7:34
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A forest which is called 'forbidden', where daemons are home. | Andy&Scarlett Sepad

Une voix retentit non loin derrière elle. Scarlett eu un bref sursaut, puis sembla se glacer sur place. Ce sursaut, elle le ressentait souvent lorsqu’elle entendait cette voix briser le silence. C’était une de ces voix graves, puissantes, une de celles qui confessent un certain charisme et une autorité naturelle. Ladite voix lui était familière. Oh, atrocement familière...

Sword. Ici ? Mais comment ? Elle se dit que si elle avait été suivie, elle l’aurait d’ordinaire remarqué. Mais justement, ce n’était pas un traqueur ordinaire. Discret, vicieux, fourbe. Un vrai Serpentard. Scarlett n’osa pas se retourner. Un sentiment de panique l’envahit. Ce n’était pas seulement un élève qui l’avait suivie jusqu’à la lisière de la forêt : c’était un élève de la brigade. Que se passerait-il s’il la dénonçait ? Mieux ne valait pas y penser. La plupart de leurs rencontres avaient été amicales, ou presque. S’ils ont eu leurs tensions, Scarlett espérait tout de même que leur semblant d’amitié le pousserait à l’épargner… Si c’était le cas, que lui voulait-il ? Voulait-il l’arrêter avant qu’elle ne pénètre dans la forêt interdite, avant qu’il ne soit trop tard pour fermer les yeux sur son infraction ? Pouvait-elle prétendre qu’elle n’avait pas l’intention d’aller plus loin ? Non, probablement pas. Sword pouvait se montrer idiot, mais pas à ce point ; le blondinet n’était pas si crédule.

L’ambiance dictatoriale de l’école rendait chaque élève un peu plus paranoïaque chaque jour. Evidemment, lorsqu’ils ont réellement quelque chose à se reprocher, c’est pire. Mais de tout les membres de la brigade qui auraient pas la surprendre, Scarlett avaient eu de la chance que ce soit lui. Leur amitié n’avait jamais été particulièrement constante, bien qu’ils aient un lien assez singulier. Scarlett n’était pas très douée pour entretenir des amitiés ; les autres ne l’intéressaient pas davantage qu’elle-même, elle n’allait jamais vers eu, et de toute façon elle était incapable de faire confiance à qui que ce soit. Après tout, lors des rares occasions où elle avait fait l’erreur de se croire en sécurité, elle avait été rapidement trahie. Alors pourquoi faire confiance à un jeune homme ayant le pouvoir de ruiner ses études ? Sword ne lui avait jamais donné aucune raison de le craindre, mais Scarlett se doutait que son allégeance à la brigade était sans doute plus forte que leur semblant d’amitié. Elle ne lui faisait qu’à moitié confiance. Personne n’était fiable. En quoi serait-il différent des autres ?
Scarlett n’avait que très peu de certitudes concernant Sword. Elle n’était même pas sûre de ce qu’elle pensait de lui ou de l’importance qu’elle lui accordait. Ami ? En quelque sorte. Juste un autre élève ? Certainement pas.

Toujours sans se retourner, Scarlett prit une grande inspiration et tenta de dissimuler sa nervosité.
« C’est ce qu’on dit. Ce ne sont pas des légendes qui vont m’effrayer. Toi non plus, je pense. »
Le double-sens de sa phrase était parfaitement voulu. Elle savait qu’il était trop téméraire pour être effrayé par de simples légendes, tout comme il ne l’intimidait guère. Elle ne pouvait pas mentir sur les raisons de sa présence dans la forêt. Deux options s’offraient alors à elle : soit elle parvenait à le convaincre de ne pas la dénoncer, soit elle stimulait son arrogance afin qu’il la suive, se compromettant ainsi suffisamment lui-même pour qu’il ne parle à personne ne cette petite expédition.


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