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 La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]

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MessageSujet: La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]   La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix] 740834mini1Dim 28 Nov - 19:25
Londres, septembre 1997. Le monde des sorciers connaissait enfin l'ordre et la paix. Ceux qui étaient les "chefs véritables" des sorciers avaient retrouvés leur vraie place. Celle qui leur revenait de droit. Les sang-purs étaient les plus grands sorciers. Seules les personnes folles osaient dire le contraire. Aujourd'hui le vieux fou qu'était Albus Dumbledore n'était plus. La frêle carcasse de ce vieillard, s'était brisée au pied de la tour d'astronomie. James s'en souvenait comme si cela c'était passé hier. Il était présent ce soir-là, en compagnie de Bellatrix, Drago et Rogue. Il avait vu l'éclair vert frappé cet homme et il avait eut un sourire sadique lorsqu'il le vit passé par la balustrade. Néanmoins la suite fut nettement moins jouissive. Le chef de la famille Rokles, dû se battre pour essayer de sortir de Poudlard.

Il avait affronté le professeur d'histoire de la magie, Nathan Liebgott. Et à sa grande honte, il avait perdu. Ce combat, avait signé la fin de son anonymat. Dans ce dernier, il avait perdu son masque et apparaissait aux yeux de tous, comme ce qu'il avait toujours été. Un mage noir, sans scrupule et sans pitié. Son adversaire, n'eut lui aussi aucune pitié. Nathan, cet auror envoyant James à Azkaban. Cette maudite prison, était l'enfer sur terre. James n'avait jamais été aussi mal à l'aise que derrière les barreaux de cette prison. Heureusement, le séjour dans cet endroit damné fut court. A peine quelques semaines, en Aout 1997. Le ministre Scrimgeour cet incapable venait d'expirer. Pius Thicknesse, était soumit au sortilège de l'Imperium. Le ministère était aux mains des mages noirs. James avait ainsi pût gravir les échelons et devenir le responsable du tout nouveau département de "Purification de la société magique". Sa charge était de faire la chasse aux sang-de-bourbe et aux traitres à leur sang. Et on pouvait dire que pour le moment, il était assez efficace dans son travail.

Mais revenons à ce qui nous intéresse pour le moment. Ce jour de septembre 1997, où le monde des moldus allait souffrir une fois de plus. Des nuages sombres commençaient à apparaitre dans le ciel londonien. Le froid qui les accompagnaient ne présageait rien de bon pour la suite des évènements. Puis soudain, un visage de tête mort se forma dans la masse nuageuse. Ce crâne avait une langue de serpent. Pour les initiés, c'était un signe de mauvaise augure. La marque des ténèbres, sa marque était dans le monde des sorciers, un symbole de mort. Pour les moldus, ce n'était qu'une bizarrerie de la nature rien de plus. Mais, eux aussi allaient bientôt apprendre à craindre cette marque. Soudain, une trainée noire s'éleva dans le ciel. Le mangemort était en route, il avait un travail à faire et rien ne pourrait empêcher ce dernier de le réaliser. Les moldus ne se rendaient même pas compte qu'il était là. C'était vraiment des créatures stupides.James se posa sur le toit d'un immeuble, non loin du Towers Bridge. D'après les informations qu'il avait eut, un sorcier né-moldu se tenait caché ici. Il leva sa baguette vers le ciel puis prononça la formule...

-"Hominem Revelio."

La présence de centaines de citoyens londoniens, lui apparut clairement. Il pouvait les tous les suivre par la pensée. Soudain, il sentit que l'un de ses "liens psychiques" avec un moldu était un peu plus flou. Le sorcier né-moldu devait surement essayé de se défendre face au sortilège lancé par James. Il fallait faire vite, si il était capable de transplaner. Il le ferait. Alors le mage noir fit voler la porte en éclat, puis transplana vers la position de ce né-moldu. Il le trouva alors, l'air paniqué. Il suintait la sueur. Suppliant le mage noir de l'épargner. Mais il connaissait mal celui qui se tenait devant lui.

-"Pourquoi devrais-je épargner, un être aussi insignifiant que toi?....Avada Kedavra!!"

Un éclair vert s'élança alors vers le pauvre sorcier. Il le frappa avec violence et l'envoya contre le mur de son appartement miteux, qui lui servait de cachette. Comment pouvait-on vivre dans cet endroit. Il n'avait aucun charme. Juste un pauvre mobilier de moldu. Après un bref soupir, l'homme sortit de l'appartement. Il croisa alors un petit moldu. Il avait entendu crier et était donc accouru pour voir ce qui se passait ici. Alors qu'il poussait le mage noir pour entrer dans l'appartement, ce dernier resta sur le palier. Il y eut alors un cri. Le sorcier pointa sa baguette sur ce pauvre homme qui devait servir de concierge à cet immeuble. Et en quelques secondes, le moldu fut soumit au sortilège de l'Imperium. James eut alors tout le temps de lui donner des instructions. Il allait faire passer cet homme pour l'assassin du moldu. Puis alors qu'il entendait d'autres moldus arrivés. Il transplana sur le toit de l'immeuble, regardant la vue qui s'offrait à lui. C'est à ce moment là qu'il vit une autre trainée noire découper le ciel. Il allait bientôt avoir de la visite.
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MessageSujet: Re: La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]   La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix] 740834mini1Mer 1 Déc - 0:36
En ce matin de Septembre, les rayons de soleil avaient bien du mal à traverser la brume grisâtre qui s’étendait sur l’Angleterre. L’été était passé sans que l’on s’en rende compte, trop timide et trop éphémère pour remplir les têtes de souvenirs ensoleillés. Les gens regardaient par leurs fenêtres et ne pouvaient retenir un soupire las de caresser leurs lèvres à la vue du même matin insipide qui les saluait au réveil, encore et encore, jour après jour. Le monde était devenu terne. Même les moldus s’en rendaient compte ! Dans la rue les passants pressés marchaient la tête rentrée dans les épaules sans jamais relever le regard du bout de leurs chaussures, les enfants ne riaient plus autant dans les cours d’école, et on ne prenait plus aussi souvent le temps de se dire je t’aime. C’était comme si un manteau de chagrin s’était enroulé autour de chacun mais que personne n’avait la force de le retirer ou ne serait-ce que d’y songer. La vie était une chienne, pas facile tous les jours, il fallait faire avec, se plaindre n’avait jamais servi à rien, c’était la faute à la crise… Voilà les excuses que l’on entendait le plus souvent autour des conversations, lorsque quelqu’un se sentait l’obligation soudaine de justifier l’état présent des choses. Et l’on se laissait porter par ce sentiment ou cette fatalité faussement confortable. Quand cela avait-il commencé déjà ? Si les moldus avaient du mal à s’en rappeler, la communauté magique, elle, avait une date aussi précise que terrifiante en tête. Une date qui faisait rire à gorge déployée la silhouette noire traversant le ciel de Londres.

Il était revenu, son maître, son amour secret, plus fort et plus charismatique que jamais. Son avènement était proche, elle le sentait au plus profond de son être. Dumbledore était mort ! Ce vieil hibou décati dont on avait tant vanté la grandeur n’avait même pas eu l’occasion de tirer sa baguette hors de sa poche lorsqu’il s’était retrouvé face à eux, mangemorts, véritable élite du monde de la magie. C’est telle une poupée de chiffon misérable qu’il était passé par-dessus la balustrade avant de se briser les os six étages plus bas. Une magnifique dernière envolée pour celui qu’on surnommait le héro du peuple ! Triste fable. Lui disparu cela avait presque été un jeu d’enfant d’infiltrer le ministère puis d’en prendre le commandement en renversant Scrimmgeour. Qu’est-ce qui faisait encore obstacle à l’ordre nouveau qu’ils avaient tant rêvé d’établir dorénavant ? Harry Potter ? Il n’avait d’élu que le surnom fantasque qu’une génération d’imbéciles lui avait donné mais en vérité ce n’était qu’un pleurnichard qui serait mis six pieds sous terre plus vite qu’il ne s’y attendait. Il était si ridiculement faible à ses yeux, d’ailleurs, que Bellatrix avait du mal à comprendre l’intérêt qu’y portait son maître et se demandait souvent comment ce petit garçon pouvait occuper les pensées d’un tel dieu parmi les hommes. Mais même si cette question était une véritable source d’interrogation, elle se gardait bien de la prononcer à voix haute… Elle craignait trop le courroux du Seigneur des Ténèbres pour cela, et avait presque honte de remettre ainsi son jugement en question.

Alors qu’elle se laissait à nouveau embarquer par ces pensées, l’héritière des Black secoua brusquement la tête de droite à gauche comme pour se raccrocher à une réalité fuyante, et jeta un coup d’œil attentif alentour. Elle était en train de survoler le quartier de Ludgate Hill, elle apercevait la Tamise et, plus loin, la pointe de la célèbre tour de Londres qui émergeait d’entre les buildings. Sa destination n’était plus très éloignée si elle en croyait l’agenda de ce cher Rokles ou, pour faire plus simple encore, la grande tête de mort à langue de serpent qui se découpait dans le ciel. À sa vue la mangemorte s’esclaffa de plaisir, amusée par le zèle extravaguant dont son collègue faisait preuve. Et son hilarité ne fit que redoubler lorsqu’elle aperçut, en contrebas, quelques moldus pointer du doigt l’étrange phénomène et sortir leur appareil photo pour immortaliser le moment. Que d’idiotie et que de faiblesse. Mais s’ils aimaient les spectacles alors qu’ils ne bougent pas d’ici, ils seraient bientôt servis au-delà de toutes leurs espérances ! Le Seigneur des Ténèbres avait été très amusé, lui aussi, lorsqu’elle lui avait suggéré sa petite idée, et il avait permis, dans sa grande bonté, qu’elle la mette en place avec la personne de son choix. Pour une raison qu’elle ignorait elle avait jeté son dévolu sur ce jeune mangemort qu’elle ne connaissait guère, James Rokles, et c’est sur lui qu’elle fonçait maintenant à pleine vitesse après l’avoir repéré sur le toit d’un immeuble. Toujours sous sa forme de traînée noire elle ne fit rien pour l’éviter lorsqu’elle arriva à sa hauteur, lui laissant certainement une forte désagréable impression en lui passant au travers.

« C’est toi le chat, Jaaaames ! » ricana-t-elle alors qu’elle s’arrêtait quelques mètres plus loin dans un tourbillon de fumée. Le long séjour qu’elle avait passé à Azkaban l’avait amaigri, et son visage fatigué en portait encore les stigmates, mais l’étrange lueur de folie qui régnait dans son regard ne s’était jamais éteinte. Au contraire, elle rayonnait de milles feux en cette fraîche matinée de Septembre, toute prête à montrer de quoi elle était capable alors que sa propriétaire s’avançait d’un pas bondissant vers son compagnon du jour. Bellatrix Lestrange n’avait pas toujours eu cette personnalité décalée qui la faisait parfois ressembler à une gamine, mais bien des années la séparaient de la femme qu’elle avait été autrefois, avant que les Détraqueurs ne rongent jusqu’à la dernière miette de raison qui lui restait. Elle était plus folle et plus inconsciente que jamais, plus incontrôlable aussi. Nombreux étaient ceux qui la craignaient même s’ils se trouvaient dans son camp d’ailleurs. Car cette femme n’avait plus de limites, et avec les pouvoirs dont elle était détentrice cela revenait à se balader aux côtés d’une bombe à retardement ! Pourtant James n’avait pas grand-chose à craindre. Même s’il se demandait sûrement ce que la chouchoute du Lord lui voulait en passant ses bras autour de son cou, ce n’est pas sur lui que se déverserait la folie de la belle. Pour cette fois.

« Dis-moi, James, murmura-t-elle à son oreille après s’être lentement dressée sur la pointe des pieds et avoir glissé contre son torse. Tu connais la chanson « London bridge is falling down » ? »

Sans attendre de réponse sa main se referma brusquement sur le poignet de l’homme et elle l’obligea à faire un demi-tour serré sur lui-même avant de se recoller aussitôt contre lui, mais dans son dos cette fois. Par-dessus son épaule elle pouvait voir la silhouette majestueuse du Tower Bridge qui se dessinait dans la brume. À cette heure il était bondé de voitures, de moldus se rendant au travail. Une idée qui ravissait la mangemorte, car lorsqu’elle reprit la parole il ne fut pas difficile de deviner le sourire qui illuminait son visage.

« Regarde, il a l’air si petit vu d’ici. On pourrait l’écraser entre deux doigts ! On se demande à quoi ça sert un pont quant on sait voler, non ? Si on me demande à quoi ça sert je répondrais : à rien. Pas toi ? »

Elle jubilait, submergée par un sentiment de puissance et d’excitation que rien n’aurait su égaler.
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MessageSujet: Re: La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]   La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix] 740834mini1Dim 12 Déc - 17:29
La trainée noire arrivait de plus en plus proche de James. Pourtant le sorcier, restait impassible, immobile, attendant que le mage noir ou la mage noire se fasse connaitre. Il est vrai que les mangemorts bien que tous unis pour leur loyauté envers Voldemort, ne se faisait pas du tout confiance les uns les autres. James n'avait pas que des alliés parmi ses collègues mages noirs. Certains ne supportaient pas le fait que James soit l'un des lieutenants de Voldemort. Il était jeune et un assez bon sorcier. Un très bon sorcier, si on le demandait au principal intéressé. L'homme trentenaire, avait une arrogance et une confiance en lui, si exacerbée, qu'il avait dû frappé dans l'œil du Seigneur des Ténèbres. Lord Voldemort aimait les mages noirs qui pouvait se débrouiller seul.

Mais James, avait aussi des personnes qu'il n'appréciait pas dans son entourage. Les Lestrange étaient un couple, qui s'affirmait comme les meilleurs partisans du Seigneur des Ténèbres. Et pour James, dont l'arrogance n'avait aucune limite, c'était une insulte que des gens aussi fous puissent être considérés comme les plus fidèles serviteurs de Voldemort. Même si, au fond- et il refuserait toujours de l'admettre- il était un admirateur de Bellatrix Lestrange. Sa séance de torture sur le duo d'Auror longdubat, avait permit à la sorcière de se faire un nom parmi les mages noirs. La trainée noire, fonçait toujours sur lui avec une vitesse qui présageait qu'elle ne comptait pas se stopper. Il le traversa littéralement, lui laissant une très mauvaise impression comme si on avait vu dans son âme. Et James détestait cela. Il se tourna, baguette à main vers la trainée noire. C'est alors que la trainée noire, reprit sa forme humaine devant les yeux du jeune homme. C'était elle, Bellatrix Lestrange...

-« C’est toi le chat, Jaaaames ! »

Le mage noir, lui lança un regard si sombre qu'il aurait presque cru voir les éclairs de colère qui sortait de ses yeux pour aller frapper la femme. Elle n'avait pas du tout changé, son grain de folie. Les onze années qu'elle avait passée en compagnie des détraqueurs avaient eux raison d'elle. Bien qu'en y réfléchissant, Bellatrix Lestrange n'avait jamais été réellement saine d'esprit. Après avoir passé quelques mois sur cette île prison, James ne pouvait que comprendre ce qu'elle avait endurée pendant des années, et malgré cela, elle n'avait pas perdu sa foi en Lord Voldemort. Le mage noir hésitait, pour qualifier un tel dévouement entre, admirable ou complétement stupide. Mais pour éviter de froisser la mangemorte et risquée une confrontation qu'il n'était pas sûr d'emporter, il se tût laissant la femme continuer son discours, complètement dénoué de sens.

Alors qu'elle passait son bras autour de son cou, l'homme fit taire un léger mouvement de recul et de dégout. Cela aurait été un symbole de crainte envers sa compagne. Bien sûr James craignait cette femme imprévisible. Si dans un accès de colère, Bellatrix décidait que James n'était plus assez amusant, il pourrait avoir pour dernière vision, un flash vert. Alors pour le moment il laissait faire.

-« Dis-moi, James,Tu connais la chanson « London bridge is falling down ?"

La femme ne laissa pas du tout le temps à son compagnon de répondre. Elle s'était collé à James et après avoir prit son poignet, commençait à danser avec lui sur le toit de cet immeuble moldu. Il avait l'impression d'être un pantin dans les mains de cette sorcière et il détestait cela plus que tout. Mais profitant de ces quelques pas de danse improvisés. Le sorcier prit la parole, tout en continuant une petite valse.

-"Je ne savais que vous aimiez ,ma chère Bellatrix, la musique moldue. Pour moi ce n'est qu'une pâle copie de nôtre art supérieur. Cela me surprend d'une sorcière au sang-pur telle que vous..."

Bien sûr la petite attaque n'était pas du tout dissimulée. Mais cela n'avait rien de très gênant envers la femme qui continua encore quelques secondes. Puis soudain, elle lui fit faire un demi-tour forcé, avant que son visage illumine. James sût dès lors que la sorcière avait une chose en tête. Il ferma un instant les yeux avant de prendre un sourire à son tour.

-« Regarde, il a l’air si petit vu d’ici. On pourrait l’écraser entre deux doigts ! On se demande à quoi ça sert un pont quant on sait voler, non ? Si on me demande à quoi ça sert je répondrais : à rien. Pas toi ? »

-"Hum, vous avez sans doute raison Bellatrix. Je pense qu'il serait charitable de nôtre part d'en débarrasser le paysage de notre Londres."

Il pointa alors sa baguette sur le pont et commença a se concentrer pour le faire vaciller. Vu la taille de l'édifice, même à deux, il leur faudrait quelques minutes pour y arriver...


[Désolé du retard Bella^^]
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MessageSujet: Re: La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]   La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix] 740834mini1Dim 19 Déc - 19:11
James jouait avec le feu en se permettant des remarques déplacées… Il n’était pourtant certainement pas sans savoir que la patience n’était pas la qualité la plus évidente de son interlocutrice, ou que son sens de l’humour avait des limites étroites. Cela était d’autant plus vrai lorsqu’il s’agissait de la rendre destinataire de ce genre de sarcasmes vaseux voulant faire croire qu’elle portait une quelconque affection envers des êtres aussi misérables que les moldus. C’était absurde, et mal la connaître. Heureusement pour le jeune mage noir, aujourd’hui était un de ces jours insolites où Bellatrix se sentait d’humeur trop enjouée pour tenir compte des balivernes qui s’entendaient autour d’elle. La perspective du massacre qu’elle avait imaginé et lui vrillait les veines d’une hâte malsaine occupait ses pensées au-delà du reste. Son visage c’était alors d’abord figé mais, très rapidement, elle avait levé un sourcil placide à l’intention de l’impudent, comme si elle venait de décréter que les aboiements d’un petit roquet hargneux en mal de domination ne méritaient guère son attention lorsqu’un divertissement sans pareil n’attendait qu’un claquement de ses doigts pour démarrer. Ce n’est pas sans une certaine brusquerie, toutefois, que ses doigts se refermèrent dans les cheveux de James tels les serres crochues d’un rapace, et tirèrent légèrement sa tête vers l’arrière alors qu’elle lui faisait faire face au pont. Qu’il le veuille ou non, que cela chatouille son ego ou lui comprime la gorge au moment d’avaler, cela ne changeait rien, elle lui était et resterait supérieure à tant de niveaux : leur puissance magique, l’estime de leur maître, leur noblesse. Un fait inéluctable dont il ferait mieux de se souvenir si, à l’avenir, il ne voulait pas rencontrer une facette moins indulgente de sa personnalité.

Mais le petit James savait se faire pardonner son impertinente jeunesse. Lorsqu’il leva sa baguette vers le Tower Bridge, les lèvres de la mangemorte se fendirent d’un sourire mauvais et ses doigts se décrispèrent lentement autour de leur prise. Voilà un garçon qui savait être obéissant et qui avait assez de jugeote pour déchiffrer ses sous-entendus. Peut-être valait-il quelque chose après tout ! Sur ces belles pensées, les mains de la sorcière glissèrent des épaules de son compagnon tandis qu’elle s’écartait de lui et faisait un pas de côté pour mieux voir le pont montrer son premier signe de faiblesse. Il vint avec une longue plainte métallique qui se termina dans un craquement sonore. Le bruit se répercuta le long de la Tamise, attirant les regards de ceux qui se baladaient prêt des quais. Avaient-ils rêvé où le pont venait-il de bouger ?! Dans l’indécision la plus totale, des gens se rapprochèrent des balustrades en pierre bordant le fleuve londonien et se mirent à spéculer l’événement, s’interrogeant les uns les autres pour s’assurer qu’ils avaient bien vu ou entendu la même chose que leurs voisins. Puis il y eut un cri général. Avec un rire glacial, Bellatrix s’était à nouveau élancée dans les airs sous la forme d’une traînée noire et était allée heurter de plein fouet le haut d’une des tours du Tower Bridge. L’explosion fut violente, elle souffla de gros blocs de pierre qui furent arrachés de la construction et allèrent s’éclater en mille morceaux en contrebas, déversant sur la route une pluie meurtrière qui défonça le toit de deux voitures et obligea quelques autres à faire une embardée pour éviter le pire. Mais les conducteurs apeurés n’avaient fait que reculer l’échéance… C’est aujourd’hui qu’ils mourraient. Peu importait leur désir de vivre, ils n’étaient tout simplement pas de taille à lutter contre les deux démons qui avaient juré de causer leur perte. Pour le plaisir ? Pour passer le temps ? Parce qu’on le leur avait demandé ? Parce que la bête en elle frappait aux barreaux de sa cage ? Les raisons étaient nombreuses et variées mais Bellatrix ne s’en souciait guère. Cela faisait longtemps qu’elle avait arrêté de chercher des excuses à sa folie sanguinaire. Rien de bien étonnant, dans ce cas, à ce qu’elle ne prenne pas pitié des moldus terrifiés qui descendirent de leurs véhicules et se mirent à courir sur le bitume dans le vain espoir de rejoindre l’extrémité du pont avant qu’il ne soit trop tard.

La mangemorte réapparut sur le toit d’une voiture abandonnée et poussa un cri entre la rage et l’extase tandis qu’elle tendait ses deux bras en avant, la pointe de sa baguette visant l’horizon. Une bourrasque de vent impressionnante s’engouffra alors dans le couloir que formait le pont au-dessus de la Tamise, agitant frénétiquement les câbles et faisant voler en éclat les vitres des voitures. Devant la graine de chaos qu’elle avait réussi à faire germer, Bellatrix éclata de rire et se mit à sautiller de toit en toit en fredonnant la chanson qui lui avait inspiré ce coup de maître. London bridge is falling down, falling down ! London bridge is falling down, my fair lady ! Au milieu de la pagaille et de la panique ambiante, on aurait dit un ovni. Elle agitait sa baguette de droite à gauche comme si elle était le chef d’orchestre de cette symphonie cacophonique, jetant des sorts au hasard dès qu’un moldu laissait traîner trop longtemps sa silhouette dans son champ de vision. Elle ne se souciait même plus de son compagnon, gageant qu’il devait s’amuser autant qu’elle. Et tant pis s’il ne profitait pas de l’occasion. Mais alors qu’un de ses sorts loupait de peu un homme au crâne chauve et faisait exploser le lampadaire derrière lui, un cri aigu attira l’attention de la mangemorte qui se retourna sur une petite fille blonde et sa mère, recroquevillées toutes les deux dans un coin. Le visage rayonnant de sadisme, Bellatrix sauta alors du capot sur lequel elle se tenait et s’avança vers elles.

« Et bien, petite, personne ne t’as appris à faire la révérence quant tu te retrouve face à une dame ? » demanda-t-elle avec une voix mielleuse peut-être plus inquiétante encore que la baguette qu’elle pointa sur l’enfant. Poussée par l’instinct maternel voulant qu’une mère abandonne sa propre sécurité pour celle de sa progéniture, la femme se précipita alors à genoux devant sa fille.

« Pitié ! Ne lui faites pas de mal, je vous en prie, ce n’est qu’une enf… »

Elle n’eut jamais le temps de finir sa phrase avant qu’un éclair vert ne la frappe en pleine poitrine et la renverse sur le côté, le regard vitreux.

Courez. Essoufflez-vous. Craignez mon courroux. Hurlez. Voyez les autres tomber autour de vous. Sentez votre faiblesse et l’étau se resserrer. Au bout de ce chemin il n’y a aucune plaine, aucune forêt, aucune échappatoire. Il n’y que ce mur que je dresse devant vous et que j’éclabousserai de votre sang. Dans ton regard ahuri je vois la mort arriver, elle est inéluctable et se rue vers toi comme les chiots de Cerbère. Je ne vais même pas me donner la peine de courir après toi car je sais qu’aujourd’hui tu mourras.
Tu grattes, tu gémis, tu supplies et tu pries. Toi le moldu. Toi le rat.
Mais c’est la fin. Une immondice de moins.

______________________________________________
Hrp : Après ta réponse, David et quelqu'un d'autre de l'ordre ou du Ministère s'interposera. Va y avoir de spoooort :p
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MessageSujet: Re: La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]   La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix] 740834mini1Mar 26 Juil - 15:54
Bellatrix était vraiment une femme à part. Elle était vraiment ce que l’on pouvait appeler une « sang-pur ». Son charisme et sa présence aux côtés de James provoquait chez le sorcier plus jeune qu’elle de 11 longues années, un sentiment d’admiration et d’effroi entremêlé. La peur est certes un sentiment des plus humains, mais c’était véritablement la première fois que le sorcier en ressentait une, si forte que son être tout entier tremblait de l’intérieur. Bellatrix était de ces femmes à qui on ne pouvait dire non sans en payer le prix. Les Lestrange étaient renommés parmi les serviteurs du Seigneur des Ténèbres et particulièrement pour la cruauté et le zèle extrême dont faisait preuve Bellatrix. Ceux qui vous dirons que cette dame n’était pas la plus fidèle des serviteurs de Voldemort, ne feraient que vous mentir. Sa dévotion pour son maitre, allait bien au-delà d’une simple relation disciple- maitre. Non en regardant de plus près la façon qu’elle avait de le regarder avec des yeux remplis d’émerveillement on pouvait, sans trop d’erreur possible en conclure que c’était de l’amour…Bien que cet amour soit vain, puisque même pour le plus ignorant des mages noirs, il était évident que le Seigneur des Ténèbres ne connaissait nullement se sentiment.

Mais les pensées de James s’égaraient bien plus qu’elles n’auraient dû dans une telle situation. En effet faire vaciller un pont tel que le Tower Bridge était un acte de magie vraiment compliqué. Le sorcier bien que certain que de ces pouvoirs, doutait que ces derniers soient suffisants pour remplir l’objectif qu’il s’était fixé. Cependant il restait là immobile, le bras tenant sa baguette était tendu. C’était comme si tout les muscles de son corps s’étaient simplement figés, dans l’attente où, la magie concentrée dans sa baguette ferait son œuvre. A présent le mage noir ne se concentrait plus que sur une seule et unique chose la destruction du pont. Tout ses sens semblaient se concentrer uniquement sur ça. Son regard restait fixé sur le pont qui commençait à pousser des cris de lamentions à travers les poutres de métal grinçantes. Son ouïe ne percevait même pas les rires sadiques de sa comparse, qui semblait se délecter de cette situation. Elle ne voulait entendre que le grincement d’un symbole du Londres des moldus à l’agonie et les battements frénétiques du cœur du sorcier dans sa poitrine.

Ses doigts se crispaient sur sa baguette et la sensation du bois de cette dernière frottant sur sa chair commençait à lui provoquer de légers picotements dans ces derniers. Son corps tout entier semblait appuyer de toutes ces forces sur le sol en béton de cet immeuble. Soudain une odeur de brûlé, très diffuse lui arriva jusqu’aux narines. L’effort effectué pour cet acte de magie, commençait à faire s’échapper de la baguette une légère fumée accompagnée d’étincelles rougeâtres. En avait-il trop fait ? Es-ce que sa baguette était arrivée au maximum de ces capacités ? Non ce n’était pas possible, cela ne pouvait pas lui arriver à lui…par chance le pont céda juste à temps et la chaleur qui commençait à se répandre dans la tige de bois se calma pour finalement s’estomper totalement. Dans un ultime cri métallique, le pont sembla rendre son dernier soupir. Le visage en sueur et la respiration haletante, notre homme vit Bellatrix foncée droit sur l’une des tours du pont et de cette manière, achever sa chute finale. Pendant quelques secondes James laissa cette femme s’amuser seule avec les moldus. Il avait vraiment besoin de rependre son souffle.

Il restait là-haut perché sur cet immeuble de béton, regardant de temps à autres le vacarme assourdissant provoqué par la fuite de dizaines de moldus pour sauver leurs misérables existences. Ce n’est que lorsque James s'aperçut que un petit nombre atteignait les extrémités du pont qu’il décida qu’il avait prit assez de repos. Il s’élança dans les airs, sous la forme d’une trainée noire et fonça directement sur l’une des entrées du pont. Pointant sa baguette vers celle-ci, il créa un véritable mur de flammes, empêchant ainsi toute fuite de ce côté. Jetant aux hasards deux trois sortilèges sur une foule prise de panique, il s’élança vers l’autre entrée du pont et forma un autre mur de flammes. Les pauvres âmes en peine étaient désormais totalement piégées. Reprenant sa forme normale, il se tenait là à l’une des entrées face à une foule de moldu qui courait dans tout les sens. Pendant quelques secondes, un silence de mort c’était installé entre eux. Mais il fut très vite rompu par un sourire sadique et une série de sortilège de la mort lancés sans réelle précision. James voulait faire le plus de mort possible avant que ce petit jeu ce termine.

Peu à peu le mage noir s’avançait vers le centre du pont balayant tout être vivant sur son passage. A en juger par les cris de terreur qu’il percevait depuis cet endroit, Bellatrix ne devait pas être bien loin. Par moment entre quelques cris, il aurait même juré entendre sa voix chanter une chanson moldu. Alors qu’il envoyait valser une vieille femme emmitouflée de fourrures. Il l’aperçu en train de s’approcher d’une jeune fille avec sa mère. Une expression de profond sadisme s’empara alors de James et il se mit à courir pour la rejoindre à temps. Alors que le trio était caché par ce que les moldus nommaient voiture, une lumière verte illumina le ciel. La suite n’était pas dure à expliquer, et lorsque James apparu aux côtés de Bellatrix, le corps sans vie de la mère gisait aux pieds de la sorcière, sa fille pleurnicharde collée à ce morceau de chair sans plus le moindre intérêt. Le sorcier afficha alors le plus gentil sourire que sa méchanceté naturelle pouvait lui permettre, puis dissimulant sa baguette, il s’approcha de la fillette. Le geste qu’il fit ensuite avait de quoi le faire vomir, mais la situation n’en serait que plus drôle. Il prit la fillette dans ces bras et fit semblant de la consoler, tandis que Bellatrix était déjà en train de courir après d’autres proies. Puis il s’adressa à elle avec une douceur dont lui-même semblait surprit.


-« Chut…Chut…Ce n’est rien tu n’as plus rien à craindre maintenant. Je suis un ami, je vais t’aider à sortir de là…Tu vas voir, tu retrouveras bien vite ta maman. Je te le promets. »

Puis pointant sa baguette sur le cœur de la fillette, il fit naitre un éclair vert qui la frappa de plein fouet. James ne pouvait pas supporter, une seconde de plus ce contact avec de la chair de moldu et fit tombé le frêle petit corps sur le pavé en se relevant. Bellatrix semblait l’observer de loin et lui afficha un sourire de satisfaction…Avant de rependre sa si belle « chasse ».


[désolé pour l'attente.^^]
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La peur est la meilleure des armes [Pv Bellatrix]

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