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 You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]

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Endzo P. Carrington
Endzo P. CarringtonNombre de chapitres écrits : 324
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MessageSujet: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Sam 12 Mar - 1:15
Certains auront remarqué que ce n’était pas une journée ordinaire. Un Shaman aurait pu remarquer un cortège de bêtes ailées dans le ciel comme un signe de mauvais augure. Un chien aurait senti cette odeur de mal, cette puanteur de conflit imminent. Même les aveugles auraient aperçu au loin cette étrange lumière rouge sang nous alertant des pertes humaines prochaines. La fin du monde était proche en ce temps-là. Les deux pôles de la Terre, le bien et le mal, s’affronteraient pour une lutte sans merci. Non, les deux pôles ne sont pas le Pôle Nord et le Pôle Sud, ça serait loser ça, une guerre entre Père Noël et des pingouins.

Comme je le disais, le monde vivait des heures biens sombres et sa partie magique n’y faisait aucunement exception. Alors que certains sorciers airaient dans les rues, dans les allées et les ruelles sombres telles des âmes en peine, d’autres aiguisaient leur baguette et leurs insultes les plus frappantes. Oui, oui, je parle effectivement de Severus Rogue et d’Alecto Carrow. Deux monstres sanguinaires et sadiques n’ayant aucun scrupule, si ce n’est que de désobéir à Vous-savez-qui. Tortionnaires à plein temps, ils ne peuvent se distraire que par une seule chose : Poudlard. C’est vrai, pensons à ces pauvres créatures. En attendant le retour en maître de Celui-dont-on-ne-peut-prononcer-le-nom, que peuvent-ils faire? Je vous le demande! En effet, puisqu’ils ne peuvent rien faire de leurs journées au sein de cette école bourrée de moldus et sang-de-bourbes *pause pour vomir*, il fallait qu’ils trouvent quelque chose à faire. Bien-sûr, ils étaient exécrables à souhait à longueur de jour et, n’ayons pas peur des mots, même la nuit, puisque leurs ronflements vous insultaient. Cependant, est-ce une vie? Y’a-t-il un enfant quelque part qui rêve d’être simplement méchant? Peut-on vraiment aspirer à si peu? Non, je ne crois pas. En fait, Severus et Alecto avaient été des enfants eux aussi. Oui, dur à imaginer, mais c’est la vérité. Et ces enfants avaient toujours chéris dans leur petit cœur un désir secret, un seul, lequel les gardait en vie. Ils allaient devenir le plus meilleur méchant du monde. Heureusement qu’ils n’étaient pas de la même équipe, ainsi, ils avaient pu unir leurs efforts en un but commun : assouvir le monde de Poudlard et plus loin encore. Buzz Lightyear, tu peux aller te rhabillé! Pensez-y, s’ils avaient été deux mecs, ils auraient fini par se battre. En étant un homme et une femme, ça ne peut finir qu’en bonne, m’enfin, vous voyez. Disons que si Alecto et Severus faisaient un tour de manège, leur humeur serait peut-être, je dis bien peut-être, un tant soit peu vivable!

Dans leur espoir, aussi ridicule soit-il, de domination interplanétaire, les deux enseignants, moins pédagogues qu’un chat mort, avaient choisi un tout nouveau groupe à victimiser aujourd’hui. Un groupe d’intouchables, de héros sans peur ni crainte, de merveilles de la nature, de titans, de demi-dieux, de rois, de maîtres, de fiers guerriers assoiffés de sang près à tout pour vaincre les deux ennemis conquérants. Mauvais choix, les amis, mauvais choix! Le corps professoral de Poudlard était assez bien formé pour kicker des derrières, si vous voyez ce que je veux dire. Si vous ne voyez pas, bah tant pis, on n’est pas en classe là, je ne vais pas vous apprendre à vous battre ou à avoir de l’imagination.

Il faisait frais dehors, mais l’intérieur du château était chaud. Tellement chaud que c’était impossible de respirer. Non, un élève des moins qualifiés n’avait pas raté sa potion. La température ambiante n’était pas brûlante à cause d’une action ou du soleil, non, seulement le timbre de voix avait monté. Une conversation presque banale - quoique non puisque parler à Endzo, c’est un acte mémorable - avait pris une tournure de querelle simili-guerre. Des professeurs, des gens professionnels et bien mis et Severus Rogue, une classe à part, se chicanaient devant tout le monde qui venait à passer par là. Des cris, des insultes, des coups de doigts, tout je dis bien tout avait lieu dans ce combat sans merci. Bien, le coup de doigt, c’était une première année qui se fouillait dans le nez, mais bon, passons. C’est stressant ce genre de moment-là. Dire que ses parents, s’ils en avaient qui avaient pu mettre au monde une telle immondice sans scrupule de doigt-nez en public, nous l’avaient confié. Quel exemple de professionnalisme et de bonne attitude! Chapeau les professeurs!

Endzo P. ♦♦ Bonjour Professeur Rogue! Belle journée, n’est-ce pas? Il est vr-

Il l’avait interrompu. L’homme avec plus de gras dans les cheveux qu’un aliment frit – okay je n’ai pas d’idée! Que voulez-vous, c’est ça, un mode de vie sain. Je n’arrive pas à imaginer de la malbouffe! - Monsieur le directeur ne l’avait pas écouté jusqu’au bout, comme plusieurs, mais ce n’était pas la source du conflit. Non, quelque chose était différent aujourd’hui. Quelque chose de puant et de grotesque à la fois. Une insinuation des plus horriblement infondées.

Endzo P. ♦♦ Euh… quoi? Je vous demande pardon? Et pas pardon dans le sens je m’excuse, non non, je vous demande pardon dans le sens je dois avoir très mal compris ce que vous disiez puisque ce que j’ai entendu s’apparentait beaucoup à une idée aussi saugrenue que Skeeter qui n’écrirait pas d’âneries dans sa feuille de choux. Oui, c’est totalement ridicule et improbable. *pause* Je… je favoriserais la maison Poufsouffle? Moi, je serais injuste? Je donnerais des points gratuitement dans le but de quoi? Hein? Ce n’est pas comme s’il y avait quoi que ce soit à gagner. Avec l’atmosphère qui règne, on va être morts avant Noël.

Il avait crié ses derniers mots, plein de rage. Avait-il remarqué qu’il s’agissait de son patron? Savait-il ce qu’il mettait en danger? Avait-il vu entrer Alecto Carrow dans le décor, elle et ses allures de Miss Teigne à la noix? Avait-il vu que certains élèves regardaient la scène avec de grands yeux plein de peur? Non, sûrement pas. Ou peut-être bien. Peut-être s’amusait-il avant sa mort! Tant qu’à se faire trucider par Rogue, autant s’amuser un peu avant! Savait-il que Seija était maintenant posté à ses côtés, prête à le défendre coûte que coûte? Et que l’amour de sa vie était elle aussi tout près de lui, pour l’épaulé? Sûrement, parce qu’il avait un regard plein de confiance et d’espoir. Aujourd’hui, ce serait un grand jour. Aujourd’hui, je serai ton héro, baby.
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Severus Rogue
Severus RogueNombre de chapitres écrits : 250
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Lun 14 Mar - 11:55
C’était difficile de faire le bilan de son existence alors qu’on avait même pas passé la quarantaine. Triste même, d’en venir à douter de son avenir. Mais Rogue avait la tête sur les épaules, il ‘lavait toujours eut depuis qu’il avait quitté les partisans du Lord pour vouer une fidélité incorruptible à Dumbledore et à l’élu. Il ne pouvait le nier, il avait eut de nombreux doutes en voyant Potter, si frêle et si inconscient. Mais Dumbledore n’avait jamais, jamais, ô grand jamais, douté. Alors Rogue l’avait suivi dans ses espoirs fous qu’un jour le monde ne connaître plus de grand Maître de la magie noire. Aujourd’hui, Rogue se gardait de douter à nouveau. Il ne laissait rien entraver sa progression, absolument rien. Il mettait tous ses sentiments de côté et ne se concentrait que sur son seul objectif. Il en était persuadé, sa propre fin était proche. Il ne se voyait pas continuer une fois sa mission terminée. Evidemment, il ignorait ce que l’avenir lui réservait, mais c’était comme un sentiment de fin proche. Il voyait la fin de sa mission, puis plus rien. Le néant.
Il en était donc venu, petit à petit, à repenser à toutes les choses qu’il avait vécu. Il avait un lourd passé, une adolescence douloureuse, une femme qu’il avait aimé et qui avait péri dans des circonstances tragiques, un passage par la case Voldemort puis lui & Dumbledore. Probablement la meilleure chose qu’il avait faite dans sa vie, la meilleure décision qu’il avait prise. Même si aujourd’hui, la mort du Directeur pesait sur sa conscience, ne lui laissant aucun répits. Il savait que tout cela ne servait qu’une cause, en finir avec le Lord. Lui n’avait pas de rédemption possible, sa conscience était noircie à jamais à cause des actions passées. Il avait donc été l’homme de choix pour tuer le Maître de cet immense plan qui ne tenait qu’à un fil. Mais tuer son ami, presque son mentor, la seule personne qui ait cru en lui, avait laissé de nombreuses séquelles dans son être qui était plus tourmenté que jamais. Il passait des heures et des heures seul dans son bureau, à repasser ce moment dans sa tête, à se remémorer la mission, à la détailler, la peaufiner. Il pensait également au rôle qu’il jouait, qu’il essayait d’assurer un peu plus de jour en jour. En ce moment, il jouait la carte défense de Serpentard. Il avait commencé à aller voir chaque professeur pour leur indiquer de cesser de favoriser les autres maisons.
Aujourd’hui, c’était Carrington qui était à l’Ordre du jour. Il empruntait donc les couloirs du château à la recherche de ce professeur qui n’allait avoir d’autre choix que d’obéir. Il s’agissait de directives et non de conseils. On ne discutait pas avec Severus Rogue, on obéissait à l’ensemble de ses ordres, qu’ils soient justes ou non. Il avait bien eut peur qu’une rébellion ait lieu au sein du corps professoral suite à l’enfermement des rebelles. Mais pour le moment, tout se passait dans le plus grand des silences. Il faut dire qu’avec la mort de l’ancien professeur d’astronomie, les pendules avaient été remises à l’heure et il n’était plus question de contestation. C’est donc d’un pas assuré, le visage toujours aussi fermé, qu’il s’approcha du professeur-cible du jour. Celui-ci commença par quelques amabilités qui n’avaient d’autre but que d’assurer sa place Mais Rogue avait un rôle à tenir, et ne devait donc pas tenir compte de ce petit discours. Il le coupa donc pour prendre la parole avec froideur.

Monsieur Carrington. Le favoritisme va à l’encontre de la rigueur de l’enseignement que vous êtes censé avoir. Je vous prie donc de cesser l’injustice dont vous faites preuve dans la compétition des quatre maisons, en favorisant Poufsouffle.


Ca avait pour but d’être complètement clair et incontestable, bien que Rogue disant cela c’était la grosse blague de l’année. Tout le monde se rappelait du favoritisme de Serpentard. Mais maintenant il était Directeur et traitre aux yeux de tous les professeurs, et donc tout le monde se méfiait de lui. Ce qui facilitait sa mission, au moins il n’avait pas à envoyer voir ailleurs certaines personnes qui tenteraient de lui remettre les idées en place. Mais son plan ne se passa pas du tout comme il l’avait prévu puisqu’il eut le droit à une petite crise de colère du professeur, ce qui était justifiable mais intolérable aux yeux d’un mangemort. C’était un réel énervement puisqu’il en ressortait des cris d’indignation. Rogue ne bougea pas d’un poil, restant impassible à sa place. Il avait malgré tout envisagé ce cas de figure. Ce qu’il se disait dans sa tête ? Tu es un mangemort, tu es un mangemort, tu es un mangemort. Ca l’aidait à respecter son rôle. Donc, une fois le discours terminé, il marqua quelques secondes de pause. Une des ses nombreuses tactiques pour inquiéter l’individu qui se trouvait en face de lui. Puis il déclara d’un ton autoritaire.

Vous n’êtes pas à votre place Monsieur Carrington. Votre comportement déplacé vous vaut un très sérieux avertissement. Et je vous prierais à l’avenir de me montrer le respect qui m’ait du.

Cette dernière phrase sonnait plus comme une menace sifflée. Il avait d’ailleurs légèrement rapproché son visage afin de s’imposer. L’avertissement sera noté en effet, car il avait un rôle à tenir. Mais il ne voulait surtout pas le renvoyer. Le fait que des professeurs intègres soient à Poudlard constituaient une protection pour les élèves. Un simple « ne trainez pas dans les couloirs » à la fin du cours pouvait leur éviter de croiser un Carrow et de se faire torturer. Les professeurs étaient un élément indispensable à la protection de ces pauvres gamins qui se retrouvaient dans un truc qui les dépassaient complètement.
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Mer 30 Mar - 19:15
    La grande et parfaite Alecto Carrow marchait tranquillement dans les couloirs à l'affut du moindre petit écart possible de la part d'un élève. Mais ce n'était vraiment pas drôle parce que dès qu'ils la voyaient passer, ils faisaient tous très attention, ou bien s'en allaient. Mais... Pensaient-ils un seul instant à elle? Elle et son besoin de torturer au moins vingt élèves par jour?..
    Elle regardait sans cesse les autres de haut, voulant ainsi montrer sa supériorité. Elle faisait ça depuis sa plus tendre jeunesse. Ca lui avait souvent valu quelques problèmes avec des élèves plus vieux mais elle n'avait jamais été du genre à se rabaisser, à écouter. Sauf lorsqu'il le fallait vraiment, comme avec son maitre, le seigneur des ténèbres. Il n'y avait surement qu'avec lui qu'elle baissait la tête. Quoi de plus normal lorsque l'on se retrouve à un "homme" puissant qui a l'avada facile? Elle était rusée et savait très bien tout faire pour rester en vie. A Poudlard pourtant, elle ne craignait rien, ce n'étaient pas des gamins qui allaient lui poser problème. Elle avait tout un tas de sorts de magie noire en tête à longueur de temps, il y en avaient certains qu'elle n'avait pas lancé depuis un bail, elle aimerait bien se refaire la main sur quelques élèves. Pourquoi pas ceux de la Cage? Enfin s'ils sortaient un jour car pour l'instant, elle n'avait pas vraiment de consigne.
    Elle continuait sa route mais fut interpellée par quelques personne, a priori deux, qui parlaient un peu trop fort. Elle avait reconnu les voix et, non pas sans sourire de manière sadique, s'approcha de ce petit groupe. Carrington qui parlait mal à Rogue. Rogue qui restait calme. C'était un cauchemar?! Il fallait absolument engrainer ça. Elle avait la forte impression que c'était comme s'il se laissait marcher sur les pieds. Un avertisement, comme si Carrington serait préoccupé par ça.

    Oh mais regardez moi ça, monsieurcheveuxgras tente de se rebeller.. Et si tu commençais par aller te laver les cheveux, hein?

    Alecto ne s'attaquait que rarement aux cheveux des individus mais elle savait qu'Endzo ne supportait pas ça. Ce qui signifiait qu'elle le cherchait là-dessus. Même si elle avait fait mieux.

    Si tu souhaites finir comme .. Mince, comment il s'appelle déjà l'autre imbécile? Stu... Sturridge? Oui, voilà, si tu veux finir comme lui on peut régler ça tout de suite, ça ne me prendra que trente secondes.

    Elle avait sa baguette à la main et était prête à attaquer. Rogue préfèrerait surement éviter ça vu comment elle le trouvait trop gentil mais elle ne refuserait pas un duel.

    Ou mieux, on pourrait te mettre dans la cage avec tous les autres sang-de-bourbe. Qu'est-ce que t'en dis Severus?

    La cage... N'était-ce pas une merveilleuse idée que de les enfermer? L'air était beaucoup plus pur, beaucoup plus respirable depuis qu'il y avait moins de sangs-de-bourbe dans les couloirs du château. C'était comme s'il se refaisait une nouvelle jeunesse.
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Dim 3 Avr - 5:35
    Les temps étaient durs. Avec tout ce qui se passait, Seija ne savait plus ce qu’elle devait faire. Il y avait tant de choses auxquelles elle devait penser. Tellement de choses troublantes et insupportables. Des enfants – oui, ils n’étaient nulle autre que des enfants – enfermés dans une pièce où on ne savait rien, des mangemorts rôdant dans les couloirs, épiant vos moindres gestes, vos moindres maladresses. Un seul faux-geste pourrait être fatal. Une seule infortune pourrait vous détruire. Détruire autant la couverture que l’on tente de garder ainsi que celle qui vous garde secrètement en alerte. Si peu de choses pouvaient être retrouvées, les efforts étaient insoutenables. Seule, il serait impossible d’arriver à quoi que ce soit. Et pourtant, ils mourraient de faim, peut-être mourraient-ils d’une manière encore plus cruelle. Comment? Elle ne le savait. Comment elle aurait aimé pouvoir être au courant, tenter quelque-chose. Ces espoirs, aussi remplis furent-ils, ne pouvaient rien donner à cette haine profonde qu’elle ressentait envers les mangemorts de cette école, celle qu’elle ne cachait qu’à peine en présence du directeur et même en présence des Carrow. Seija avait toujours bien parlé, son ton restait toujours le même, seulement plus glacial. Ses mots ne changeaient pourtant jamais. Ils ne pourraient donc pas la blâmer pour un truc dans le genre.

    La raison pour laquelle elle marchait dans les couloirs à ce moment-là était indéterminée. Peut-être cherchait-elle encore une fois des indices ? Peut-être avait-elle perdu sa raison et tentait de la retrouver ? Cherchait-elle la Cage, une nouvelle fois, après tant de tentatives qui ne donnaient absolument rien ? Peut-être même tentait-elle tout simplement de refaire ses esprits. Penser à autre chose qu’à son fils, à ses parents, la Finlande, tout ce qu’elle avait laissé derrière dans cette Quête qui n’en finissait plus. Peut-être tentait-elle de retrouver sa raison, après cette douloureuse perte. Peut-être retenait-elle-même ses larmes, ou tentait tout simplement de reprendre son visage serein. Peut semble importer, cependant. Il n’y avait aucun moyen de le définir et aucunement ne voudrait-elle le révéler. C’était ainsi, elle ne pourrait pas y changer grand-chose. Qu’importe la raison, c’est dans le couloir qui menait au cours d’Arithmancie que, avant de tourner un coin, elle entendit la voix d’Endzo se mettre à hurler. Elle s’arrêta net, alors, écoutant ce qu’il disait, le pourquoi de cette subite montée de rage.

    C’est alors qu’elle comprit. Le directeur, tout comme il semblait l’avoir fait avec Carrington, était venu la voir il y a quelques jours à peine à propos des points et du favoritisme. La réponse du directeur fut toute aussi sec qu’elle aurait pu s’en attendre. Et tandis qu’elle sentait qu’Endzo, fou de rage, allait sûrement répliquer, une autre voix vint briser le silence. Cette voix, elle était trop reconnaissable pour que quelqu’un puisse la méprendre : C’était la Carrow. Cette infâme femme qui se croyait tout permis car elle avait le rang de Mangemort. Au début de ses paroles acides et totalement déplacées, au lieu de tourner les talons, les paroles de Rogue étant des ordres que nul ne devait contester, elle tourna finalement le coin pour aller rejoindre les professeurs, tandis que la mangemorte finissait ce qu’elle avait à dire. En voyant sa baguette dégainée, la Finlandaise se sentit obligée de sortir la sienne de sa longue robe blanche, prête à intervenir si tout tournait mal. Elle se positionna aux côtés d’Endzo, le visage toujours aussi neutre qu’à son habitude, son regard ne pouvant rien dire, ni plus de son expression faciale. Pendant quelques instants, son regard d’un vert pâle se plaça sur le professeur d’Arithmancie, comme pour lui dire qu’elle l’appuierait. Elle voyait toute la colère qu’il ressentait, ce qui n’était pas vraiment la meilleure des visions. Elle retourna son visage vers la Carrow, impassible.


      « La mort n’est certainement pas quelque-chose que vous devriez prendre comme un jeu, Professeure Carrow. »


    Son ton était tout aussi calme que son expression, ses paroles étant plus un conseil qu’un ordre. Elle se sentit cependant troublée par la mention de Sturridge. Les menaces étaient totalement déplacées. En quoi devait-elle menacer pour si peu quand la meilleure solution restait toujours de parler ?


Dernière édition par Seija K. Toivonen le Lun 2 Mai - 21:05, édité 1 fois
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Eärendil Y. von Schünberg
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Dim 3 Avr - 11:38
Stupidité. Il n'y avait rien de plus stupide que de croire qu'on nous tenait enfermé, comme dans une cage, où qu'il suffisait de refermer le poing pour qu'on reste. Je ne pouvais accepter cela. J'avais besoin de ma liberté – je m'étais que trop enfermée dans une déprime croissante. Il fallait que cela cesse. J'en avais marre d'avoir sans arrêt l'impression que des regards mauvais soient braqués sur moi. Je voulais respirer. Je voulais tout simplement vivre. J'y avais autant le droit que les autres. Certes, j'étais vulnérable, peut-être plus que les autres, mais ma vie ne se résumait pas qu'à me tenir à la merci de ces mangemorts se baladant sans vergogne parmi nous.
Je ne supportais pas les voir sourire, alors que tout allait mal. Je ne supportais pas les voir se délecter du malheur des autres, juste pour leur propre bonheur. Ils me dégoûtaient. A chaque fois que j'en croisais un, j'avais une envie soudaine de lui faire du mal, de lui faire payer tout ce qu'on endurait. Mais cela ne serait-ce pas jouer dans leur propre camp ? Je ne désirais pas devenir l'une des leurs. Plutôt mourir que de m'avouer vaincue par eux. Ils avaient déjà réussi à m'avoir. A cause d'eux, je ne savais plus quoi faire, où aller. Je ne savais plus dormir, je ne savais plus rire. Maintes et maintes fois, j'avais pensé à la solution radicale qu'est de se donner la mort. Mais ils ne seraient que trop heureux de voir une « adversaire » en moins. Je voyais d'ici les sourires se dessiner sur leurs lèvres souillées par l'impureté de leurs actes. Je désirais mourir.
Pourtant, je puisais en moi une force nouvelle. Mûe par un instinct soudain, je me mis à rire. Certes, j'étais seule dans mes appartements, mais je rigolais. Tout cela était absurde ! C'était digne d'un dramaturge moldu ! Ou de Tolkien. Je repensais au livre et à la façon dont la Communauté de l'Anneau est venue à bout du Seigneur Ténébreux qu'est Sauron. Trop absurde. Regardant par la fenêtre, je voyais poindre les rayons du soleil et je me sentais bien. Pour une fois depuis fort longtemps, j'avais envie de danser, de rire, de sourire et de serrer tout le monde dans mes bras. J'étais emplie de joie, comme je ne l'avais pas été. Je sortis de ma chambre, décidant qu'il était grand temps que j'affronte ces faces masquées.

Dans les couloirs, je croisais une multitude d'élèves, parfois serrés les uns contre les autres. Ils avaient peur, ils craignaient la fin. Avec un immense sourire aux lèvres, je leur prodiguais des paroles réconfortantes. Puis, je continuais d'un pas allègre, à déambuler dans les couloirs, espérant que ma bonne humeur se répercuterait sur les autres. Et des éclats de voix se firent entendre. J'étais au bas des escaliers et je ne pus que les entendre. Ces voix qui portaient. Ces voix qui se parlaient, qui se disaient des choses. Je ne saisissais pas le sens de leurs phrases, mais je me devais d'aller les entendre de plus près. Une à une, je fus en haut en un rien de temps.
Là, se tenait Rogue, Endzo, Alecto et Seija. Je fronçais les sourcils, inquiète. Puis, respirant un grand coup, je me dirigeais vers ce groupe inattendu. Je jetais un regard aux deux mangemorts puis à mes deux amis, leur demandant avec les yeux ce qui se passait. Seija parla. Par ces simples mots, je captais l'essentiel de la conversation. M'avançant vers les deux mangemorts, un sourire mystique collé au visage, je me mis à tourner autour d'eux, comme si je cherchais quelque chose d'important pour les faire ployer.

« Croyez-vous donc que la mort n'est que la fin d'un doux sommeil ? Croyez-vous que la mort n'est qu'une chose futile, qu'on peut donner sans conscience d'âme ? Sans peur des répercussions ? Avez-vous réfléchi ? Vous êtes sous l'influence d'une entité autrement plus puissante que vous. Réfléchissez-y ! Vous ne pouvez pas donner la mort à tant de gens pour la simple et bonne raison qu'ils vous dérangent. Permettez-moi de vous dire, mais je pense que vous vous trompez sur toute la ligne. Ce n'est pas en attaquant ici que vous aurez ce que vous cherchez. »

Je leur jetais un dernier regard avant de rejoindre Seija et Endzo. Les deux seuls sur qui on pouvait réellement compter. Depuis le temps que je les connaissais, jamais ils ne m'avaient fait de tort, jamais ils ne m'avaient trahi. Avec eux, j'étais en sécurité.
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Endzo P. Carrington
Endzo P. CarringtonNombre de chapitres écrits : 324
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Lun 2 Mai - 20:57
Elle était là. Là, devant lui. Là dans toute sa présence, cette présence diabolique et animale. Elle était fière, trop fière. Elle se tenait tellement près du directeur, cet homme sans honneur et sans parole, comme si elle était Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom en personne. Madame se croyait si supérieure aux autres? Qu’est-ce qui faisait d’elle cet être sans scrupule? Pourquoi était-elle sur son cas, à lui? Et surtout, pourquoi ses cheveux? On s’entend que les cheveux, c’est une partie du corps assez importante puisque, quelqu’un avec une chevelure horrible n’a pas d’ami. Je comprends très bien le pourquoi de la chose en fait. Insulter quelqu’un en riant de ses cheveux, c’est s’en prendre à son honneur. C’est attaquer la dignité de l’homme et frapper là où sa fait réellement mal : l’ego. Carrow, madame salope en personne, avait réussi son coup. La garce avait bel et bien touché mortellement l’ego de Carrington. Pourrait-il cicatriser? Sûrement, un jour, après avoir pleuré toutes les larmes de son corps. Aujourd’hui n’était pas fait pour les larmes, il devrait donc faire de la rétention d’eau salée s’il voulait survivre à cette confrontation. Concentration et détermination étaient les mots d’ordre. Il fallait visualiser la victoire et puis Hop! Ça serait du gâteau de gagner ce combat. Ou pas…

Avec Seija à ses côtés, le combat n’en serait que plus assuré. Elle était si calme, voire froide, rien ne pouvait la décontenancer. Rien, non rien, ne l’empêcherait de mettre fin au mal de Poudlard, l’emprise mangemorte. Elle saurait quoi faire. Elle avait l’expérience en ce genre de situation. Après l’aventure de l’année dernière, avec l’interrogatoire du mangemort au Nevada, Endzo savait que Seija pouvait, à l’aide d’une baguette, manipuler un être noir à sa guise. Il s’avait aussi qu’en cas de soucis, il savait comment transplanner. Nevada, Nevada, Nevada…

La présence de la professeure de Sortilèges et Enchantements le rassurait en ces moments troubles, comme si, peu importe ce qui allait se produire ensuite, elle, elle serait là, pour lui, pour la liberté, pour la justice et pour l’amour. L’amour, non, pas Seija, c’était plutôt Eärendil qui venait d’entrer. Cette femme, non, cette déesse à la beauté angélique et parfaite, une nymphe parmi les hommes, une voix de sirène parmi les cris. Une lueur d’espoir dans la noirceur. Elle était là et il avait mal. Pas que la présence de l’objet de toute son affection lui faisait mal, mais la seule idée de la perdre le rendait fou. Il n’arrivait plus à respirer, à vivre en se disant que pour une cause, aussi noble et digne soit-elle, elle pourrait perdre sa vie. Il s’agissait là d’une quête beaucoup trop grande pour eux, pour eux trois. Qui allait se rappeler de trois enseignants morts aux mains de mangemorts? Déjà, le nom de James perdait de sa puissance, ne ralliait plus personne à la cause. Leurs noms tomberaient sûrement dans l’oubli. La mémoire collective du monde sorcier ne les garderait pas, laissant place au jour où Vold-Vous-Savez-Qui prendrait officiellement et pour toujours le pouvoir. Il ne fallait pas que ça se produise. Mais elle, Eärendil, si elle périssait, emporterait avec elle dans le monde des rêves et du long sommeil éternel le cœur tout entier d’Endzo. Il ne vivrait plus. Il fallait être héroïque. Mais comment faire? Se mettre devant elle pour la protéger. Se transformer en parapluie anti-sorts impardonnables? Endurer des doloris jusqu’à ce que mort s’en suive? Peut-être toutes ces réponses.

Il se tourna vers Seija et lui esquissa un sourire nerveux puis, il tourna la tête vers Eärendil et lui lança un regard plein d’émotion. Un mélange d’amour, de détresse et surtout, un adieu déchirant, comme s’il ne la reverrait plus jamais. Puis, un pied devant l’autre, il était maintenant devant le duo mal assorti de méchants personnages avec une mauvaise haleine. Il prit sa baguette de manière menaçante, c'est-à-dire à la hauteur du visage, orienté vers le couple de mangemorts. Il était à un mètre des traitres quand il se mit à leur adressé la parole.

Je crois qu’il n’existe qu’une seule et unique façon de régler cela. De toute façon, à quoi servent les paroles, même si elles sont prononcées par la très jolie bouche de notre merveilleuse et tellement compétente enseignante de botanique. Qu’on dise n’importe quoi, en voyant ce que vous avez fait à James, il est clair que notre destin est bel et bien scellé d’avance. Si vous croyez que nous allons rester de glace face à ce futur, eh bien vous vous trompez. Il lançait un regard assassin à la demoiselle Carrow. Le plus grand problème de tous, c’était elle. Elle était une meurtrière de la pire espèce, attrapant ses victimes par surprise, de dos même. Faire cela dans une école. N’avait-elle aucun code d’honneur? L’honneur, voilà toute la source de ces évènements. Le manque d’honneur du directeur et le crime impardonnable de la carotte. Un duel. C’est tout ce qui me vient à l’esprit. Un duel pour prouver notre valeur, notre camp. Je ne peux plus vivre dans cette ambiance! Cet acte ne peut rester impuni. Le meurtre et les kidnappings. Une cage, comme s’ils étaient des animaux. La vraie bête C’EST VOUS CARROW! ET MES CHEVEUX SONT MAGNIFIQUES!

Sa voix avait monté en un instant, passant d’un timbre de vois adéquat au cri. Il avait hurlé littéralement ses derniers mots, pour que tous le sachent. Pour que cet acte soit dévoilé à la face du monde. Mais qui était réellement là? Les prochaines victimes du tableau de chasse de la mangemorte? Le repas de demain? Des gamins? Personne qui vivrait pour faire passer le message. Où était Skeeter en ces moments? Et qui sait, peut-être aurait-elle été de leur côté. Peut-être étaient-ils les seuls encore droits pour le bien. Personne ne viendrait les aider. Ils étaient perdus. Ils se battraient comme tel, des êtres sans futur et surtout, sans rien à perdre.
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Ven 6 Mai - 16:49
    Poudlard, cette école autrefois si sympathique, accueillante et très réputé par ses grands professeurs qui y enseignaient était devenue, maintenant, une école plus très sympathique, elle était presque sombre qui était dirigé par des mangemorts, car Vous-Savez-Qui a enfin réussit à prendre le pouvoir. On peut prendre ça comme une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle, à voir. Mais, dans les deux cas ça entrainait des changements, beaucoup de changement même. D’ailleurs aujourd’hui on pouvait percevoir cette terreur qui régnait à chaque recoin du couloir. Certains élèves redoutaient beaucoup la présence dans les couloirs de certains professeurs et Amycus Carrow en faisait partie. A chaque fois qu’il traversait un couloir ou une salle, les élèves qui étaient présents (enfin pas tous) ne pouvaient s’empêcher d’avoir une sorte de mouvement de recul comme s’ils redoutaient plus que tout qu’il fasse quelque chose. Qu’est-ce qu’il appréciait le fait de se sentir supérieur face à tous ces élèves insignifiants, qui ont encore beaucoup de choses à apprendre de la vie. Bon certes, il n’était pas aussi cruel que sa sœur qui elle n’hésitait pas à les torturer sur place, si quelqu’un l’embêtait, oui mais, quand même il ne se laissait tout de même pas marcher sur les pieds, il savait y mettre rapidement fin. Donc, comme on l’aura donc compris le mangemort était en traverser les couloirs, il n’avait rien en tête, non strictement rien, en fait il attendait que quelque chose se produise, comme ça il aurait quelque chose à faire. D’ailleurs, le directeur Severus Rogue ne lui avait donné aucun truc à faire, donc bah il essayait d’occuper son temps libre comme il le pouvait. Quoique avec la brigade des Carrow, la cage et puis les élèves ainsi que les cours, il avait quand même beaucoup à faire, certes ce n’était pas pour lui déplaire mais bon. Justement (comme si le destin l’avait voulu ainsi), il entendit des voix. Oui, des voix qui provenaient du couloir d’à côté, il entendit la voix d’un professeur, qu’il lui sembla connaître, celui-ci semblait crier contre quelque chose, enfin ce n’était pas une impression car c’était réellement vrai. Et puis il entendit le mot Carrow, ha s’il y avait le mot Carrow c’est que sa sœur ne devait pas être loin. Bien qu’il n’était pas très timide, il décida quand même d’aller faire tour et surtout pour aller voir qu’elle été tout ce remue-ménage qui s’entendait de loin. Quand il tourna au couloir, il vit bel et bien un professeur qui criait mais pas n’importe qui enfin c’était Endzo, le professeur d’arithmancie. Mais, il vit d’autres professeurs avec lui, en effet il y avait Eärendil Y. von Schünberg le professeur de botanique, Seija K. Toivonen le professeur de sortiléges, Alecto Carrow et Severus Rogue. Il se demanda alors qu’est-ce qui pouvait bien se passer pour qu’il y est tant de professeurs réunis et dans un couloir en plus ! Amycus s’avança donc vers le groupe, aucune émotion ne transperça de son visage (et je dis bien aucune !), il se mit à côté de Alecto et Severus et regarda Endzo qui avait fini de se rebeller. Il regarda ses cheveux étant donnés que il y a quelques secondes celui-ci avait dit que ses cheveux étaient magnifiques, ouais bon c’étaient des cheveux quoi pas de quoi en faire tout une histoire. Puis il regarda Alecto, sa sœur, il ne savait pas de grandes choses sur elle, mais, il savait qu’en plus d’adorer martyriser les élèves, elle aimait bien se moquer des cheveux des autres personnes. Deux minutes après son arrivée, le professeur se décida enfin à ouvrir la bouche pour dire :

    « Un duel ? Mais qu’elle bonne idée tu as eu là Carrington !
    Enfin... tu te rends bien compte que tu risques ta vie si tu fais ça ?
    »


    Une bonne idée qui était vraiment étrange de la part d’un professeur qui savait de quoi était capable les trois mangemorts. Enfin, pour autant cela n’était pas pour déplaire à Amycus qui serait ravie de combattre certains professeurs…
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Sam 7 Mai - 1:33
Etrange école qu'était Poudlard. Tout ceci commença par une si belle réputation usurpée, comment cet endroit, ce château aux pierres si noires, si froides et si menaçante pouvait avoir la réputation de la meilleure école de sorcellerie du monde? Et puis cette ambiance qui y pesait... Je sortais à l'instant des escaliers, étranges eux aussi, et j'avais discuté avec un élève... Au son de sa voix, à ses intonations, à son timbre, à son regard, à ses gestes... Oui c'était un tout, quelque chose n'allait pas dans ce collège... Etais-je tomber sur un cas ou quelqu'un mentalement déficient, cela n'a ou n'aurait rien changé, il n'était pas le seul qui n'allait pas ici et je soupçonnais (espérant que cela soit vrai pour e pauvre malheureusement) que cela venait de faits extérieurs à lui, sinon... Eh bien je n'aueais surement rien pu faire pour ce garçon qui finirait probablement par mettre fin à ses jours vu son état dépressif avancé (HRP: Jake elle est pour moi celle là =D).
Certes, j'exagère, je n'ai pas pensé tout cela en le voyant pour la première fois, non, ce sera la seconde fois que je m'en rendrais compte! Mais ce qui m'aida bien, ce qui me facilita les choses, voir ce qui me fit tout comprendre dans cette affaire, ce fut cette discussion dans les couloirs du 4e étage que je surpris (qui me surpris serait plus juste) alors que je me rendais tranquillement dans ma salle de cours pour voir dans quoi je travaillerais (surement histoire de tenter de me rassurer après avoir vu ce qu'était réellement Poudlard...). Alors là, mes chers lecteurs, vous me direz "Mais que faisait-il au Quatrième étage alors que sa salle de classe se trouve au cinquième?". Eh bien je vous répondrais que l'auteur qui me fait vivre ses aventures n'a pas trouver quoi répondre à cela et je vous demanderais donc de ne pas poser cette question à l'avenir ! =D
Ainsi, dans ce très beau quatrième étage, aux tableaux anciens (et aux arcades d'un style très anciens dont je ne saurais dire le nom et dont vous vous fichez surement), se trouvait un élevage d'élève, je dis élevage du fait du troupeau qu'ils constituaient autour de, ce qui devait être, deux des chiens qui constituait la meute des enseignants. L'une des bêtes de foire semblait arrogant, l'autre... Je ne dirais rien, cela vous permettra de deviner qui était le plus arrogant des deux!
L'un des deux, donc, s'exprima:


[Rogue]-Vous n’êtes pas à votre place Monsieur Carrington. Votre comportement déplacé vous vaut un très sérieux avertissement. Et je vous prierais à l’avenir de me montrer le respect qui m’ait du.


Je voyais enfin qui était le directeur, tant de monde parlait de lui à mon arrivé dans le pays il y avait des années de ça, tant de journaux qui me fit d'ailleurs détester se moyen de communication, je ne m'informais plus sur ce qui se passait en Angleterre depuis un peu plus de 4 ans! Enfin, déjà, je connaissais le visage de mon futur patron... Une autre arrivait.

*Oh merde* me dis-je dans mon esprit si français.
*La pauvre, qu'elle est moche! C'est autorisé ça? * Riais-je, maintenant calé sur un mur à une petite trentaine de mètres.
Elle était moche, mais moche! C'était d'une violence! Jamais je n'aurais cru... Certes les Anglaises n'avait pas une très bonne réputation de ce point de vue, quoique j'avais été parfois agréablement surpris. Mais là! C'était l'occasion de raviver toute bonne rumeur à ce sujet, à cette légende, que dis-je? A ce mythe de la laideur anglaise! Il n'aurait que manqué qu'elle soit apathique, et là on aurait pu comprendre les meilleurs stéréotypes du "moche et con". Mais quel malheur ce pourrait-être si en plus de cela elle se révélerait être un odieux personnage!

[Alecto un jour]- Oh mais regardez moi ça, monsieurcheveuxgras tente de se rebeller.. Et si tu commençais par aller te laver les cheveux, hein?

*Monsieur-cheveux-gras ?! Bah, c'est peut-être la distance qui fait que je vois pas bien mais ils ont pas l'air si gras que ça ces cheveux? Elle est conne ou quoi? En plus quand on voit sa gueule à elle, elle ferait mieux de se regarder!* Pensais-je surpris de ses paroles.

[Alecto toujours]- Si tu souhaites finir comme .. Mince, comment il s'appelle déjà l'autre imbécile? Stu... Sturridge? Oui, voilà, si tu veux finir comme lui on peut régler ça tout de suite, ça ne me prendra que trente secondes.

*Bah c'est que t'es sur les nerfs la vieille! Sturridge... C'est pas celui dont je dois prendre la place ça? Il lui est arrivé quoi au juste? Nan mais ils auraient pu me le dire au moins, juste histoire que je fasse pas la même connerie! Ah je vous jure l'information d'aujourd'hui c'est plus ce que c'était!*

[Alecto Forever]Ou mieux, on pourrait te mettre dans la cage avec tous les autres sang-de-bourbe. Qu'est-ce que t'en dis Severus?

*Severus?! Il s'appelait comme ça? Ah bah je savais pas, je croyais autrement... Oh la la, faut pas ce couper du monde autant! Je médisais sur l'information mais si je lisais la gazette du sorcier un peu plus souvent je serais pas en train de douter... Bon après tout si elle l'appelle comme ça c'est que ce doit être vrai! *

Vous pourrez noter que je n'avais pas songé une seconde à cette "cage", trop occupé avec moi même, ce dernier n'était pas sûr du prénom du dit Directeur...
Mais alors que mes pensées et moi étions dans un vrai débat, probablement crucial pour faire une bonne entrée dans ce château, mon visage fut happé par une silhouette passante. J'étais alors maintenant adossé à un pilier, juste derrière ce fameux professeur Carrington (oui, c'est plus court que Monsieur-Cheveux-Gras et en plus, je n'avais pas vérifié s'il avait véritablement les cheveux gras!); et alors que je plissais les yeux pour vérifier l'état de sa crinière, je ne vis arriver à ma droite (ou à ma gauche en fait, puisque je ne l'ai pas vu arriver ^^'), une femme si belle que j'en étais bouche-bée. Enfin admettons, elle était belle mais ça cassait pas non plus des briques! Elle était belle comme une fille belle pouvait l'être quoi, les vélanes que je connaissais était d'une beauté bien plus éclatante! Mais elle m'éblouissait tant que je crus comprendre pourquoi. C'était pour ce contraste avec la vieille peau d'avant! Sans doute était-ce ça. L'horreur avant la banalité fait toujours passer la banalité pour plus belle qu'elle l'est! (HRP: Et ça Seija, c'est gratuit x) ). Mais elle alors, allait elle être aussi un stéréotype parfait, celui de la "Belle idiote"?


[Seija]- La mort n’est certainement pas quelque-chose que vous devriez prendre comme un jeu, Professeure Carrow.

Eh bah nan! Belle (ou banale, nous en débattrons peut-être plus tard), mais pas conne la dame! Quoique tout inculte aurait pu trouver ça en réfléchissant un peu, elle l'avait sorti avec une telle classe et une telle dialectique que cela la faisait passer pour intelligente! (là aussi, nous en débattrons plus tard pour les plus suspicieux d'entre vous...)
Toutefois, toutes ces petites remarques que je vous fais en vous narrant cela ne me viennent que maintenant... Lorsqu'elle sorti ces mots, mon esprit en fut affecté; les souvenirs revenaient... Les souvenirs douloureux d'une jeunesse volée et d'une adolescence salement amochée... Ces souvenirs, qui me rongeait depuis que je les avais, depuis si longtemps déjà, me firent plonger l'espace d'un instant dans une noire parcelle de mon esprit. Ce n'est que quelques minutes plus tard que je resurgis dans cette scène, la voix d'une autre femme m'avait extirpé dans mes maux.


[Eärendil]- Croyez-vous donc que la mort n'est que la fin d'un doux sommeil ? Croyez-vous que la mort n'est qu'une chose futile, qu'on peut donner sans conscience d'âme ? Sans peur des répercussions ? Avez-vous réfléchi ? Vous êtes sous l'influence d'une entité autrement plus puissante que vous. Réfléchissez-y ! Vous ne pouvez pas donner la mort à tant de gens pour la simple et bonne raison qu'ils vous dérangent. Permettez-moi de vous dire, mais je pense que vous vous trompez sur toute la ligne. Ce n'est pas en attaquant ici que vous aurez ce que vous cherchez.

Il y avait là aussi de quoi me bouleverser, mais j'étais tellement surpris, de sa beauté à elle aussi (mais vous aurez compris qu'en présence de l'autre je savais plus quoi penser), mais surtout surpris de ma si inconsciente absence qui ne m'avait pas fait voir qu'elle arrivait. Il me fallait me ressaisir! Je sentais dans ces paroles comme une culpabilité qui planait au dessus de la vieille, visiblement la situation ici avait changée et on semblait user de sacrilège assez violent pour qui ne se soumettrait pas à ce régime autoritaire!
Puis, Carrington s'emballa!


[Endzo]- Je crois qu’il n’existe qu’une seule et unique façon de régler cela. De toute façon, à quoi servent les paroles, même si elles sont prononcées par la très jolie bouche de notre merveilleuse et tellement compétente enseignante de botanique. Qu’on dise n’importe quoi, en voyant ce que vous avez fait à James, il est clair que notre destin est bel et bien scellé d’avance. Si vous croyez que nous allons rester de glace face à ce futur, eh bien vous vous trompez.Un duel. C’est tout ce qui me vient à l’esprit. Un duel pour prouver notre valeur, notre camp. Je ne peux plus vivre dans cette ambiance! Cet acte ne peut rester impuni. Le meurtre et les kidnappings. Une cage, comme s’ils étaient des animaux. La vraie bête C’EST VOUS CARROW! ET MES CHEVEUX SONT MAGNIFIQUES!

Là je distinguais plusieurs chose dans ce qu'il disait (quel fin observateur je fais!). Premièrement, ce gars était fou. Ce n'est pas un défaut en soit, j'aime la folie et le suis probablement un peu! Toutefois la folie meurtrière est assez... folle en soit! Deuxièmement...

*Notre merveilleuse et tellement compétente enseignante de botanique... Ce doit surement être la blonde... Eh bah, on dirait qu'il la déteste pas celle là!*

Troisièmement, Carrington était fou, ou totalement con. S'il l'aimait tellement la botaniste, il ne fallait surement pas la défendre ainsi! Tout super-méchant le sait, pour avoir le héros, il faut avoir sa copine! Quel dommage, une si belle fille...(encore une fois, ou pas).
Quatrièmement, il était malade. Non, pas dans le sens de la folie, il était vraiment malade et il fallait consultait un spécialiste d'ailleurs, puisse-t-il exister un spécialiste pour ce genre de maladie... Oui, cet homme éprouvait une attention particulière, dérangeante et donc maladive envers ses capillaires. Oui, c'est triste mais la Capillophilie est une maladie trop peu soignée dans le monde sorcier comme dans le monde moldu...
Toutes ses analyses mise à part, quoique même avec tout ça, il semblait être quelqu'un de sympathique. Pris de cette folie suicidaire, il désirait un duel. Etait-ce un besoin refoulé de mourir dans les couloir en martyr pour que la nuit en cachette les élèves puissent déposer une gerbe (ciel! espérons qu'ils n'auront pas trop bu, il pourraient en déposer deux! --> Humour façon Grégory House! x)[mention spéciale: peut choquer] ), à l'endroit de son trépas.Ou bien peut-être était-il véritablement, en plus d'être fou, quoique cela se rejoint, en colère! J'optais pour ceci mais je ne dégageais pas la thèse de la folie... Entre temps, un autre arrivait, il semblait du côté de la vieille et du directeur mais ces paroles avaient un je ne sais quoi de plus doux et calme que le débris féminin à ses côtés. Il préconisait à Carrington de réfléchir à ce qu'il disait avant de parler... Sage décision selon moi, mais là encore, tout ceci sonnait comme de l'ironie et comme une menace... Le froid s'installait dans le couloir du quatrième étage de Poudlard où je n'avais strictement rien à faire... C'était le moment idéal pour une entrée en scène! On allait voir si j'étais aussi bon qu'avant en impro!


-VERITIAS ODIUM PARIT! Criais-je haut et fort, toujours adossé à mon mur, lequel je ne décidais de quitter que lorsqu'on daignait regarder qui savait parler latin dans ce château en dehors des lancement de sortilège. Oui, la franchise entraîne la haine comme le disait Térence et j'y assiste en ce moment même ! Je suppose sans trop de mal que vous êtes mes futurs collègues? Questionnais-je de façon rhétorique tout en avançant vers les professeurs jusqu'à être au niveau de ce fameux Carrington, murmurant alors tout bas: Il n'ont pas l'air si gras que ça?!Je continuais alors: Tout d'abord je me présente, Tristan Leroy De Ventus, pardonnez mon horrible accent... Il semblerait que j'ai été envoyer pour répondre au poste de professeur d'Astronomie, aussi je me permets d'intervenir dans cette histoire qui, je vous l'accorde ne me regarde absolument pas... Il semble, de mon avis neutre, qu'il y ai des torts des deux côtés... Toutefois, un spectacle de professeur en duel, Professeur Carrington, n'est surement pas le meilleur moyen pour discipliner nos élèves! Si les professeurs se battent entre-eux, où est l'autorité?! La franchise amène la haine cher professeur, mais je suis un homme franc, aussi je trouve ici votre comportement indigne de votre statut. J'entends bien que vous sembler agir par colère, mais il me semble que vous devriez calmer vos nerfs autre part ou autrement! Aussi, Madame la professeure... Carrow il me semble, je crois comprendre que vous rechercher l'autorité sur les autres professeurs plus que le respect que vous devriez avoir à vous. L'autorité s'exige des élèves et pas des autres professeurs, à moins que vous ne soyez directeur de cet établissement, ce dont je doute fort, je pense que vous devriez rester aussi à votre place si vous ne voulez pas perdre la vie dans les duels qu'on peut vous proposer et dont vous semblez si sûr du résultat au vu de votre expression. De plus, ces cheveux ne sont pas si terrible que vous le dîtes! (ce dernier argument pèserait surement dans le débat!) J'espère chers collègues ne pas vous froisser en vous disant cela et espère aussi, votre compréhension...

Ca y est. J'avais fini mon sermon, l'avaient-ils bien pris ou non, je ne savais pas... On pouvait toutefois noter que l'expression que j'affichais à Carrington lorsque je lui parlais était celle du "désolé, je suis de ton côté mais il semble plus prudent que je ne l'affiche pas clairement". De l'autre côté, je parlais à Carrow les yeux baissés et le ton moins hauts, dans le genre " j'implore votre pardon!". Auquel cas, si je ne l'avais pas, je couvrais mes arrières de toutes les façons possibles, la baguette en main gauche...
Puis je passais devant tout ce petit monde, pour saluer mon employeur, l'un des seuls à qui je ne reprochais rien, ou du moins pas grand chose. Il ne semblait pas de ceux à qui on met des grandes tapes dans le dos pour le remercier de son poste, même si dans le cas présent ce n'était pas lui qui me l'avait donné, j'espérais au moins une poignée de main de sa part... J'arrivais donc vers lui, la main droite tendue, et, en parlant fort comme dans ces cas là, je m'exprimais fièrement:


-Vous semblez bien plus jeune de ce qu'on raconte monsieur! Enchanté directeur Dumbledore!

Cette phrase aurait pu rester mythique par son culot et son impertinence, mais pouvait-on me blâmer, moi, sorcier solitaire et vagabond, qui n'avait pas lu une gazette depuis 4 ou 5 ans... Oui, j'avais visiblement réussi mon entrée !
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Sam 7 Mai - 12:00
Le petit museau en l'air de Slughorn se promenait un peu dans son bureau. Bien qu'il habitait dans les cachots de Poudlard, avec de nombreux sortilèges, il avait rendu l'endroit très confortable, très chaleureux, et très loin d'être humide. Il fallait avoué qu'au niveau des sortilèges, il avait été aidé par Albus et Minerva. Slughorn ne voulait pas vivre dans un égout à rat. C'est pour cette raison que quand on entré dans son bureau, on n'avait de très loin l'impression qu'il s'agissait d'un endroit des cachots de Poudlard.

Le vieux professeur de potions magiques était assis derrière son bureau, une plume à la main. C'était une magnifique plume, offerte par Dumbledore. Tout le monde se doute alors qu'il s'agissait bien d'une plume de Fumsek, qui avait comme propriété d'avoir une abondance d'encre à volonté, et qu'on pouvait choisir la couleur de l'encre rien qu'en l'ordonnant à la plume.
Ainsi, une encore rouge sortait du bout pointu de la plume, ce qui laissait à penser que Slughorn était en train de corriger des copies. Dans très peu de temps, il serait au cinquième étage pour assurer son cours. Slughorn avait plusieurs escaliers à emprunter et il commençait à se faire vieux. Ainsi, les étages étaient de plus en plus difficile, c'est donc pour cette raison qu'il s'appretait à demander à ce qu'on change son bureau, et qu'on le place au troisième étage. Il verrait tout cela avec Rogue, évidemment. Rogue avait supprimé son club, mais Slughorn se doutait que c'était une oeuvre des Carrows. Le vieux maitre des potions n'avait jamais été vu comme une menace par le Seigneur des Ténèbres et ses agents. Ainsi, il n'avait pas grand chose à craindre. Ancien Serpentard, Sang-Pur, il était le parfait être qui ne risquait rien de la politique de Lord Voldemort. De plus, il connaissait Rogue. Il avait été son professeur, celui qui lui avait appris beaucoup sur l'art difficile des Potions. Tant d'arguments et d'avantages qui pourraient permettre à Slughorn de prendre place dans un bureau plus proche de sa salle de classe.

Cependant, l'heure n'était pas à la réflexion d'un nouveau bureau. La cloche venait de sonner, et il avait un cours à donner. S'habillant avec sa tenue de professeur, son petit chapeau et sa grande veste marron, il pris donc la direction du cinquième étage, avec comme optique de faire réussir les BUSEs aux élèves de Poudlard.

Les couloirs étaient remplis de calme et de silence. Enfin, le calme, cela était difficile. Il traversa le Hall et regarda les sabliers de la Grande-Salle. Serpentard était en tête de peloton, ce qui fit sourire Slughorn.
Plus personne ne parlait dans le Château. Une sorte de grève de la parole s'étaient enclenchée. Même les statues qui avaient tant parues vivantes n'étaient plus qu'un tas surélevé de ferrailles. Les tableaux étaient vides, ayant pris la fuite face à l'arrivée massive des Mangemorts. Les élèves étaient de plus en plus seuls, et ne faisaient guère attention à ce qui se passait autour d'eux. Un but principal : éviter le regard des Mangemorts. Ils passaient son très rapidement leur chemin dans les couloirs, faisant ainsi le maximum pour ne pas se faire remarquer par les Mangemorts.

Il était arrivé au troisième étage, et traversa le couloirs pour emrpunter l'escalier menant au Quatrième. Dès lors, il entendit des voix s'élevaient dans le couloir. Des personnes parlaient, et ne se gênaient pas pour le faire. Ce n'était pas des élèves, les voix étaient trop matures pour cela.
Slughorn décida de passer son chemin. Il n'avait pas envie de se mêler aux conflits. Il détestait les conflits, surtout ceux qui incluaient sans nul doutes des Mangemorts. Neutre depuis bien longtemps, il s'était juré de ne jamais plus entendre parler d'un quelconque conflit.
Cependant, quand il entendit le mot "duel", il commença à s'inquieter. Non pas pour ceux qui allaient le faire, mais pour l'école. Si une bataille commençait dans le château, tout était perdu. Le Château serait détruit, il n'y aurait plus personne pour enseigner.



    -VERITIAS ODIUM PARIT! Oui, la franchise entraîne la haine comme le disait Térence et j'y assiste en ce moment même ! Je suppose sans trop de mal que vous êtes mes futurs collègues? Tout d'abord je me présente, Tristan Leroy De Ventus, pardonnez mon horrible accent... Il semblerait que j'ai été envoyer pour répondre au poste de professeur d'Astronomie, aussi je me permets d'intervenir dans cette histoire qui, je vous l'accorde ne me regarde absolument pas... Il semble, de mon avis neutre, qu'il y ai des torts des deux côtés... Toutefois, un spectacle de professeur en duel, Professeur Carrington, n'est surement pas le meilleur moyen pour discipliner nos élèves! Si les professeurs se battent entre-eux, où est l'autorité?! La franchise amène la haine cher professeur, mais je suis un homme franc, aussi je trouve ici votre comportement indigne de votre statut. J'entends bien que vous sembler agir par colère, mais il me semble que vous devriez calmer vos nerfs autre part ou autrement! Aussi, Madame la professeure... Carrow il me semble, je crois comprendre que vous rechercher l'autorité sur les autres professeurs plus que le respect que vous devriez avoir à vous. L'autorité s'exige des élèves et pas des autres professeurs, à moins que vous ne soyez directeur de cet établissement, ce dont je doute fort, je pense que vous devriez rester aussi à votre place si vous ne voulez pas perdre la vie dans les duels qu'on peut vous proposer et dont vous semblez si sûr du résultat au vu de votre expression. De plus, ces cheveux ne sont pas si terrible que vous le dîtes!J'espère chers collègues ne pas vous froisser en vous disant cela et espère aussi, votre compréhension...



Slughorn s'avança alors dans le couloir. Les regards se pesèrent donc sur lui. Il balaya l'endroit avec ses yeux marrons.


    - Par Merlin, mais que se passe-t-il par ici ?



Il entendit alors le jeune professeur appeler le professeur Rogue, Dumbledore. Mais quelle mouche l'avait piqué ? Déjà faire un sermont à Carrow, ensuite appeler Rogue, Dumbledore, mon dieu, mais quelles genres de créatures enseignaient la magie aux jeunes sorcier.


    - Mais que dit-il? , demanda Slughorn à une jeune professeure présente.


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Severus Rogue
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Lun 9 Mai - 15:02
Rogue était extrêmement poli. Il était Directeur de Poudlard et ne voulait surtout pas s’attirer les foudres de ses collègues, et cela pour deux raisons : la première, il aurait alors de nouvelles affaires dont il devrait s’occuper, et il n’en avait absolument pas le temps. La seconde, cela pourrait pousser les professeurs à un peu trop fouiner, à un peu trop provoquer, et donc à se faire renvoyer. Or, Rogue ne voulait surtout pas renvoyer les anti-Voldemort car ils constituaient une protection non négligeable pour les élèves. En effet, si jamais le château venait à être complètement infesté de mangemorts, les professeurs pourraient défendre les élèves. Il prenait donc des pincettes, tout en préservant sa couverture. Il agissait comme le mangemort qu’il avait été, tout en réfléchissant toujours aux conséquences négatives de son comportement, afin de prévoir des solutions officieuses. Seulement, les choses se compliquèrent. L’intervention de la Carrow venait foutre le bazar dans une situation déjà compliquée. Rogue était obligée de se mettre de son côté. Espérons juste que d’autres ne vont pas venir se mêler de ce qui ne les regardait pas. Car vu les propos d’Alecto, cela pouvait tourner au vinaigre très rapidement. La mangemorte ne faisait ni dans les sentiments, ni dans la finesse, ce qui avait tendance à agacer Rogue. Il devait évidemment ne pas le montrer, mais cet éternel besoin de provoquer les gens l’insupportait.

Ce qu’il craignait arriva. D’autres professeurs arrivèrent afin de défendre leur collègue. Dans un premier temps, Seija, qui, à juste titre, rappelait que la mort n’était pas une plaisanterie. Ensuite, la professeure de botanique qui rajoutait une couche su ce point. S’ensuivit une réaction très vive de la part de Carrington, réaction qui n’aurait sans doute pas atteind ce stade si tout le monde avait laissé Rogue faire son travail en paix, mais visiblement, qu’ils soient gentils ou méchants tout le monde semblait penser qu’on pouvait venir l’emmerder à tout moment. Et voilà qu’il était maintenant question de duel. Hors de question d’en venir à la baguette, hors de question de prendre le risque que les bons professeurs foutent le camp de Poudlard. Rogue aurait volontiers communiquer cela à ses collègues mais il en pouvait pas. Et maintenant, ils mettaient en danger le fragile équilibre, chaque jour mis à l’épreuve, que Rogue essayait tant bien que mal de tenir dans cette école qui n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait été sous Dumbledore. La tension monta d’un cran quand l’autre Carrow arriva. Nan mais c’est pas vrai, ils pouvaient pas aller donner leurs cours ?! Rogue réfléchissait à toute allure, alors que les intervenants arrivaient les uns après les autres. Il devait trouver une solution. Impassible, ses yeux passants d’un individu à l’autre, son cerveau était en ébullition. Mais c’était loin d’être fini.

Le nouveau professeur d’astronomie choisit ce moment pour s’introduire auprès de ses nouveaux collègues dans un discours long et difficile à comprendre. Première erreur, envisager de remettre Alecto à sa place. Oh mon Dieu quelle catastrophe, ils allaient tous en venir à la baguette d’ici peu et il ne pouvait pas l’envisager. Mais alors qu’il commençait à prendre de la contenance afin de remettre de l’ordre, le nouveau professeur pensa qu’il était Dumbledore. Rogue resta stoïque. Il ne bougeait plus, son regard fit de même. Il eut comme une boule à l’estomac. Qu’on puisse penser qu’il était Dumbledore, il en aurait été fière s’il en avait été digne, mais ce n’était pas le cas. Alors qu’une sensation de douleur commençait à le prendre au tripe, lui rappelant qu’il avait tué la seule personne qui avait cru en lui, Horace arriva. Rogue se reprit et décida d’enfin mettre de l’ordre dans tout ce foutoir. Première chose à faire, éloigner les élèves si jamais cela devait mal finir. Se plaçant au centre de la situation, il lança un regard aux jeunes présents dans le couloir, qui commençait à trouver la situation intéressante.

Circulez.

Ce simple mot, dit assez fort pour que tout le monde l’entende, suffit à faire déguerpir les élèves. Rogue avait de l’autorité, et cela était une bonne chose puisqu’il pouvait faire fuir les gens afin qu’ils ne se mettent pas en danger. Il se retourna alors vers le nouveau professeur afin de se présenter.

Non, je suis le Directeur Severus Rogue.

Il balaya ensuite l’ensemble des professeurs. Ils étaient à cran, la dispersion était alors le meilleur moyen d’éviter tout dérapage. En tant que Directeur, il avait l’autorité d’éloigner les enseignants. Sa voix était toujours froide et son visage impassible. Il ajouta enfin.

Retournez dans vos salles de classe, vous avez des cours à donner.

Son ton n’avait rien de sympathique, et pour cause il étant censé les détester pour la plupart. Son objectif premier était d’éviter le dérapage qui devenait presque imminent.
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Ven 13 Mai - 9:34
    Alecto restait droite, fière, comme toujours. Elle cherchait le duel et c'était probablement la première chose qui pouvait vous sauter aux yeux. Elle tenait sa baguette dans sa main droite, étant prête à répliquer, ou même à attaquer. Depuis le temps qu'elle le provoquait, ce Carrington, il était temps qu'il réagisse et qu'ils se battent en duel. Sauf qu'apparemment, contre toute attente, monsieur avait des amis et était un peu aimé. Toivonen venait d'arriver, s'adressant à elle. Alecto haussa un sourcil. C'était qui elle déjà ? Elle ne se rappelait même plus de ce qu'elle enseignait. C'était peut-être la concierge qui remplaçait Rusard ? À en voir l'apparence, c'était surement ça. Pas le temps de répliquer, quelqu'un d'autre débarquait : Von Schünberg. Cette petite idiote. Ils s'étaient donné rendez-vous pour venir la faire chier ? Elle lui fit un discours qui aurait plus tendance à la faire rire qu'à la faire réagir. Elle était toute innocente, presque mignonne. Alecto ne comprenait pas le problème qu'avaient les autres avec la mort. C'était rien. Il suffisait d'un sort.

    - Pauvre choute. Il serait temps que tu ouvres les yeux, la mort vous pend au nez, vous vivez avec une épée de Damoclès au dessus de vos têtes. Au moindre écart, ce dont vous n'êtes pas loin, vous y passez tous. Vous ajouter à ma liste de trophées me fera le plus grand plaisir.

    Voilà ensuite que Carrington s’excitait. Cependant, il s'était mis tout seul en danger. Alecto avait très bien remarqué le regard qu'il avait lancé à Von machin. Il y avait très surement de l'amour dans l'air. Tiens tiens tiens... C'était très intéressant ça... Ça signifiait que si elle voulait s'en prendre à lui, ce qui était le cas, il suffisait de s'en prendre à la dame. Il en rajouta une couche qui ne faisait que confirmer les pensées de notre chère Alecto : "même si elles sont prononcées par la très jolie bouche de notre merveilleuse et tellement compétente enseignante de botanique.". Se rendait-il compte qu'il la mettait en danger ? Sympa le copain...
    Alors, Alecto fit un pas en avant tout en pointant sa baguette vers Eärendil mais sans lancer de sort. Elle ne la regardait pas, elle regardait Endzo, dans les yeux.

    - Attention Carrington, tu ferais mieux de baisser d'un ton et de calmer tes hardeurs. Ce serait dommage que ce soit Ta Von machin qui prenne à ta place... Parce que c'est ce qui va arriver si tu ne te calme pas tout de suite. Tu sais très bien que j'en suis capable, alors, qu'est-ce que tu choisis ? Avoir sa mort sur la conscience ou bien fermer ta grande gueule ?

    Elle lui avait dit sans hausser le ton mais avec une telle froideur dans la voix qu'elle pourrait en faire frissonner plus d'un. Elle n'éprouvait jamais d'émotions. Elle n'avait jamais éprouvé ça. Alors, son frère arriva, pensant que l'idée d'un duel était excellente, ce qu'Alecto approuvait. Ils s'étaient souvent entrainé ensemble lorsqu'ils étaient plus jeunes. Ils se connaissaient bien dans ce domaine et faisaient une très bonne équipe, ils ne pourraient être que meilleurs à deux. Enfin à trois en comptant Rogue. Elle le savait très bon sorcier.
    Alors qu'Alecto allait approuver son frère, quelqu'un cria. Elle ne connaissait pas la voix mais se tourna d'un coup. Mais qui était donc le fou qui se permettait ça ? Et voilà qu'en plus il se lançait dans un discours. Elle put au moins apprendre qu'il était le nouveau professeur. Si elle aurait su que l'ancien, tué par elle, serait remplacé par un qui ne comprenait rien à la vie de Poudlard, elle aurait réfléchi à deux fois avant de tuer Sturridge. Entre temps, Horace arriva. Ils étaient presque au complet.

    - Toi, le nouveau, je vais t'apprendre deux trois choses sur la vie à Poudlard. De un, tu ne cris pas. De deux, tu ne nous interrompt pas moi, le directeur Rogue ou encore Amycus. De trois, ici c'est profil bas. Si tu veux rester en vie, c'est soit tu pars, soit tu te tais.

    Mais sinon, bienvenue hein.

    Severus mit un terme à tout ça, enfin du moins, essaya. Il leur ordonna d'aller donner leurs cours. Alecto reposa son regard sur Endzo avec un air provocateur. Allait-il obéir et sauver la vie de sa chère prof de botanique ou tenter une nouvelle rébellion ?
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Lun 16 Mai - 4:28
    Il y eut après son intervention plusieurs choses qui se passèrent. Elle ne put même ignorer le regard de la Carrow, ce regard noir qu’elle semblait porter à tout le monde, ni même cette intention de tuer qui se faisait sentir dans l’atmosphère. Elle était palpable, tellement présente. L’odeur du sang en elle-même pouvait presque se faire sentir si on y portait réellement attention. C’était horrible et bien trop évident. Sûrement était-ce tout ce qu’elle voulait tirer de ce confit, ce pourquoi elle s’était approchée ici, avec son regard de tueuse, de prédateur, comme un loup traquant une proie qui lui semblait tout simplement délicieuse. Elle l’avait bien fait une fois. Rien ne disait qu’elle ne pourrait recommencer, bientôt, dans très peu de temps. Cette même pensée effrayait. Cependant, elle s’efforçait de rester calme. De ne rien montrer. Ni même d’une peur inexistante ou même d’une rage. Cette colère qu’elle éprouvait envers les mangemorts, autant pour leurs sombres desseins qui n’étaient que des rêves que cette même raison pour laquelle elle était ici. Ce perfide mangemort. Un seul mot ne pouvait que résonner dans son esprit. C’était le sien et c’était le seul visage qu’elle pouvait même voir à ce moment. Un visage assoiffé de sang. Ce même visage qu’elle arborait tandis qu’elle restait aussi calme, sereine et sérieuse qu’à son habitude, avec un air cependant plus sévère, une expression plus froide et plus profonde.

    Il y eut soudainement Eärendil, qui, suite à ses paroles, appuyait son point. Elle ne lui lança qu’un regard du coin de l’œil, ne voulant pas baisser sa garde envers cette imprévisible assassine. Sa baguette était toujours préparée, juste au cas. Elle doutait d’être assez rapide, mais peut-être pourrait-elle empêcher que les choses deviennent trop lourdes avant que quelqu’un ne se blesse réellement dans un conflit qui au départ n’avait rien à voir. Ça n’avait été que Rogue, avec cette justification injuste pour les autres maisons, de leur dire de privilégier plus Serpentard. Quelle divagation avait-ce causé. Une divagation même beaucoup trop profonde et parfaitement inutile. C’est alors à ce moment que le professeur d’Arithmancie, dans un nouveau coup de tête, s’exclamait. Son message était assez clair pour qu’un fou le comprenne. Assez idiot pour que ce soit un fou qui les prononce, par la même occasion. Son regard, alors concentré sur celui d’Alecto, changea d’air quand le mot ‘duel’ fut prononcé par l’homme.

    Était-il fou ? C’était un raisonnement complètement insensé ! Elle sembla se ressaisir après quelques secondes, après le reste de ses phrases, après les mots qu’il avait crié. Eh bien, pour regagner son honneur, il avait complètement failli à la tâche, malgré ses airs de ‘héros’ dans la situation. C’est alors que le deuxième Carrow faisait son entrée fortement remarquée, appuyant l’idée. Voilà une meute qui semblait plus complète et plus meurtrière. Les trois devant eux pouvaient très bien, malgré leur égalité, en finir avec eux. Eh bah, il fallait le dire, Endzo s’était mis dans une situation fortement désagréable. S’il voulait vraiment mourir, car elle savait les deux sorciers devant eux très puissants, il avait gagné. Elle aurait beau essayer de le défendre, mais malgré tout, il risquait bien de recevoir un sort impardonnable, malgré le fait que dans les duels ça n’était pas une chose autorisée. Il ne fallait pas oublier le vrai statut de ces ‘enseignants’. Sans pitié.

    Et alors que le deuxième Carrow apparaissait et que Carrington semblait avancer, ne serait-ce que très lentement et de seulement un pas après la soudaine menace qui était de toucher à la pauvre Eärendil, elle se vit mettre sa main sur son épaule et le regarder d’un air profond et posé, tentant par le même fait de le dissuader. La violence n’était guère la solution à un tel conflit. Ça ne pourrait qu’empirer les choses.

    Au même moment, il y eut un cri soudain et l’apparition d’un homme qu’elle ne connaissait pas, s’avançant vers eux. Elle eut un soudain mouvement de recul. Les hommes. Jamais ne les endurerait-elle et ce devait bien être une chose normale après toute cette trahison dont elle avait été cruellement victime. Mais il était fou, ou quoi ? Déjà, il se lançait dans un discours des plus farfelus et qui semblait déplacé, mais, en plus, il tentait de calmer l’atmosphère d’une manière complètement sotte et qui ne règlerait pas les choses. Tandis que tout le monde semblait hébété par sa soudaine envie suicidaire, Slughorn apparaissait soudainement en demandant ce qui se passait. Elle ne répondit pas, cependant, gardant son sang-froid et tentant d’analyser la situation plus qu’il ne le fallait. Le directeur leur demanda alors de quitter. La professeure se retournait alors vers Endzo en agrippant plus solidement son épaule, puisqu’il était bien le plus enragé dans toute cette bande, jetant par la même occasion un regard à Eärendil, pour lui dire de l’aider à ce moment, car elle aurait certainement plus de chances qu’elle à dissuader ce pauvre homme.

      « Ne restons pas ici. »


    Il était plus prudent de partir. Seija, face à son calme écrasant et aussi à son sang-froid, ne voulait guère un affrontement et jugeait que tout le monde s’en tirerait mieux si le conflit s’arrêtait maintenant. Il fallait ignorer ce que les Carrow disaient, leurs menaces. Elles étaient vaines.
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Eärendil Y. von Schünberg
Eärendil Y. von SchünbergNombre de chapitres écrits : 510
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1Mer 18 Mai - 19:03
J'aurais très bien pu partir. C'est ce que j'aurais dû faire. Après tout, ce n'était pas la peine d'aggraver ma situation en me mettant dans la mouise jusqu'au cou. Quoiqu'en réalité, sous le coup du désespoir, sous le coup de la folie, on ne s'en remettait qu'à ses pulsions premières. Ma première pulsion était de rester auprès d'Endzo et Seija. De leur porter secours et non de me carapater à toute vitesse, à l'autre bout du couloir. Je suis certaine que la Carrow et Rogue en auraient profité pour me faire quelque mauvais coup. J'étais tellement insignifiante qu'ils pourraient même agir durant mon sommeil; si j'osais au moins dormir. Le sommeil me fuyait depuis plusieurs nuits. Mes yeux se fermaient par intermittence, et ne se rouvraient que quelques minutes plus tard. Ou quelques heures. Je dormais bien peu pour pouvoir être en forme. Pour pouvoir faire face à cette brusque vie qui prenait de l'ampleur devant moi. Lorsque je tournais la tête, je ne voyais plus le Poudlard ensoleillé de l'année passée. Non. Il était sombre, il se mourrait en lui-même. Les valeurs se perdaient, on oubliait les principes fondamentaux. On oubliait pour quoi et pourquoi on luttait. Plus rien n'avait d'intérêts. Vraiment plus rien. Je ne voyais plus rien. « Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle. Mon passé se dissout je fais place au silence. ».
Lorsqu'Endzo proposa un duel, je fus ramené à la réalité. J'avais mal. Ça faisait mal. Je tournais vivement la tête dans sa direction et j'ouvris des yeux aussi ronds et grands que des soucoupes de tasses. Je fis un pas en avant, toujours vers lui. Doucement, comme si toute cette scène hétéroclite avait été mise au ralenti, comme dans un mauvais film, je posais ma main sur son bras. Et elle glissa vers son poignet, le lui faisant baisser par la même occasion. Et je joignis ma main à la sienne, malgré la baguette qui se trouvait entre ses doigts.

« Non, il ne se battra pas seul. Je me joindrais à lui ! Si vous voulez jouer à ce jeu, d'accord. Autant que les équipes soient équitables. »

La vieille Alecto parlait, mais je ne saisissais aucun mot. Tout à coup, je vis sa baguette se pointer vers mon visage. Je fermais les yeux et retins les sanglots qui s'étranglaient dans ma gorge. Je me sentais mal. Je n'avais plus le courage de garder cette vivacité que j'avais eu en arrivant.
Un bruit de pas. Quelques mots et ma tête pivota. L'autre Carrow se ramenait dans le couloir. Allons donc, ils avaient tous décidé de venir nous casser les pieds ( pour rester ultra polie hein ! ) ou quoi ? Je lâchais la main d'Endzo et m'écartais de lui. Je baissais la tête, comme une enfant punie. Et voilà qu'il se la ramenait, en plus ! Il avait bien précisé que le professeur d'arithmancie risquait sa vie. Je levais vivement la tête et le fusillais du regard. Je retenais dans ma bouche les diatribes acerbes qui me brûlaient les lèvres. Non, je n'avais pas envie de mourir maintenant. Mon heure viendra bien assez vite, croyez-moi.

« Amycus, j'aurais bien envie de te dire de te déboucher les oreilles, vu que personne n'a osé te le dire. Tu nettoies tes fesses au moins ? Puisque les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave... Donc, ce que je désire te dire, c'est qu'il ne risquera pas seul sa vie. Je serais à ses côtés pour le duel, si jamais il vient à avoir lieu. »

Je levais le menton, en signe de défi. Je savais que je jouais gros. Mais je m'en fichais. Je me fichais de tout. Qu'on m'enlève ma liberté de pensée, qu'on m'entrave à jamais, qu'on m'enlève toute idée de joie, toute idée de bonheur. Je m'en fichais. Du moment qu'on me laissait ceux que j'aimais plus que tout au monde. Pathétique me diriez-vous mais c'était la seule chose qui me retenait en ce bas monde dépravé. Alors qu'un court silence s'était installé, quelqu'un cria quelque chose. Que je ne comprenais pas d'ailleurs. Mais ça aussi, je m'en fichais. Je cherchais du regard la personne à l'origine de ces mots dans un étrange dialecte qui s'apparenterait bien à du latin ( mes quelques rudiments latinistes ont directement un rapport avec la botanique et les sorts que je connaissais. Par conséquent, je n'arrivais pas à distinguer le latin du chinois ou du français. ). Un professeur, que je n'avais encore jamais vu auparavant. Enfin, peut-être l'avais-je croisé dans les couloirs auparavant, mais à vrai dire, j'étais tellement captivée par mes pieds, j'étais tellement amoureuse du sol que je ne levais jamais les yeux vers les personnes qui pouvaient y déhambuler. Et, lors des repas, je préférais m'absorber dans ma nourriture, que je touchais à peine, que d'affronter les regards inquisiteurs de toutes ces personnes. Je suis certaine qu'en relevant la tête, je devrais affronter toutes ces personnes là. Je suis sûre qu'elles m'en veulent toutes. Mêmes les élèves qui m'adoraient et que j'aimais bien. J'étais d'une telle impuissance que j'en pleurais parfois le soir. Mais, revenons-en à ce professeur. Après avoir montré les performances de ses cordes vocales, il se mit à débiter des phrases, que j'écoutais attentivement, puisque je n'avais que ça à faire. Il se mit à parler d'autorité. Je ne pus retenir le rire acide qui grouillait dans ma gorge.

« L'autorité ? Mais quelle autorité ? Croyez-vous que la peur est autorité ? Elle n'existe plus depuis que des imbéciles ont mis les pieds à Poudlard. Elle n'existe plus depuis que Rogue nous a tous trahi. »

Et lorsqu'il salua Rogue en le prenant pour le professeur Dumbledore, je me mis à soupirer, de lassitude, d'exaspération. Il n'y avait plus que ça à faire, désormais.
Un juron plus tard et Slughorn débarqua à son tour. Allez, réunion de profs. Quel endroit rêvé, non à l'abri des yeux fureteurs et des oreilles avides des élèves, espérant de tout cœur voir un combat engagé au sein de l'école. Oh, je savais qu'il y avait un bon nombre d'élèves qui désiraient la mort de telle ou telle personne du professorat. Mais, autant éviter que faire se peut le décès soudain de quelqu'un, surtout maintenant. Il demanda à Seija, ou à moi – allez savoir !, qu'est-ce qu'il disait. Mais comme mon amie ne répondait pas, je me chargeais de le faire à sa place.

« Je ne sais pas. Je ne sais pas... »

J'étais perdue. Perdue dans mes pensées, perdue dans Poudlard. Perdue dans ma vie. J'étais plongée dans ce que je m'imaginais dans ma tête. J'étais loin, très loin. En haut, tout en haut. Je voyais les silhouettes minuscules, pas plus hautes que des fourmis. J'esquissais un sourire en pensant que c'était rigolo de voir la bêtise humaine de si haut. Mais, il s'effaça lorsque je compris que j'étais aussi dans ce lot. Brusque retour à cette utopie non conforme pour moi et bien d'autres personnes. Rogue nous avait demandé de circuler. Avais-je vraiment l'envie de circuler ? Je ne crois pas. Je n'étais plus capable de faire cela. Les cours ? Il existait toujours ? Qu'est-ce que ce mot voulait dire déjà ? Tout se mélangeait en dedans de ma tête. Je sentais la migraine me venir.
Seija. Elle parlait. Je comprenais ces mots à elle. Comme si mon cerveau décidait des paroles qui devaient infiltrer mon esprit. La baguette était toujours pointée sur moi. Mon cœur battait à tout rompre contre ma poitrine. Seija voulait partir. Mais je ne pouvais pas. Pas avec ce couteau pointé sur ma gorge. Je dégluttis, encore avec difficulté. Je murmurais, entre mes lèvres entrouvertes, une prière qu'on pouvait entendre en se forçant bien :

« Aidez-moi, s'il-vous-plait ! Aidez-moi ! »
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MessageSujet: Re: You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]   You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT] 740834mini1
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You s*ck, you filthy little mudblood! [Intrigue Profs UNIQUEMENT]

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